Opération portes ouvertes

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T. P. , modifié à
Plus rien ne retient désormais un joueur sous contrat avec une franchise américaine de rejoindre un club étranger. La fédération internationale de basket-ball s'est prononcée ce vendredi en faveur du départ des NBAers pendant le lock-out. Mais ils devront retourner aux Etats-Unis dès que la grève sera terminée.

Plus rien ne retient désormais un joueur sous contrat avec une franchise américaine de rejoindre un club étranger. La fédération internationale de basket-ball s'est prononcée ce vendredi en faveur du départ des NBAers pendant le lock-out. Mais ils devront retourner aux Etats-Unis dès que la grève sera terminée. Pendant la grève, l'exode massif ? Plus rien ne s'y oppose en tout cas. Tout joueur sous contrat avec une franchise NBA peut désormais rejoindre un club à l'étranger pendant la période du lock-out. La Fédération internationale de basket-ball a donné ce vendredi son feu vert pour que les NBAers signent en Europe, par exemple, et retournent aux Etats-Unis dès la grève, qui paralyse depuis le 1er juillet dernier la ligue nord-américaine, est terminée. Peu importe que ce soit après trois semaines ou trois mois de championnat. Aucune clause de sortie dans leurs éventuels futurs contrats ne sera nécessaire. Deron Williams, le meneur de jeu All-Star des New Jersey Nets, pourra donc porter la saison prochaine le maillot du Besiktas Istanbul, qui fait également le forcing pour attirer l'arrière vedette des Los Angeles Lakers, Kobe Bryant. "Notre rôle étant de promouvoir le basket-ball dans le monde entier, nous soutenons tout joueur qui désire y jouer, quand il veut et où il veut. Nous faisons ça en tenant compte des intérêts, des droits et des obligations des différentes parties", a déclaré sur le site de la Fiba le secrétaire général de l'instance, Patrick Baumann. Pour les joueurs, l'intérêt de rejoindre l'Europe ou l'Asie n'est pas forcément sportif. Mais un transfert leur permettrait de rester en forme le temps que le conflit entre eux et les propriétaires trouvent un nouvel accord collectif. Et si, au passage, ils peuvent s'y retrouver financièrement, ils ne s'en priveront pas. Les salaires, justement, vont être pour beaucoup d'équipes un gros problème si elles veulent recruter, même pour quelques semaines, une star de la NBA. L'autre épine concerne leurs assurances car en cette période de lock-out, les franchises américaines ne les prennent plus en charge. Ce sera donc aux joueurs de trouver un accord avec leur nouveau club à ce niveau-là.