OM, ça devient grave...

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L. M. , modifié à
Battu à domicile par le Stade Rennais (0-1), samedi, lors de la 5e journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille n'a non seulement toujours pas gagné en championnat cette saison. Mais les hommes de Didier Deschamps occupent la 17e place au classement avant, peut-être, de dégringoler davantage en cas de victoire de Nice et Nancy, dimanche. De leur côté, les Bretons montent provisoirement sur le podium et peuvent remercier leur portier, Benoît Costil, homme du match.

Battu à domicile par le Stade Rennais (0-1), samedi, lors de la 5e journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille n'a non seulement toujours pas gagné en championnat cette saison. Mais les hommes de Didier Deschamps occupent la 17e place au classement avant, peut-être, de dégringoler davantage en cas de victoire de Nice et Nancy, dimanche. De leur côté, les Bretons montent provisoirement sur le podium et peuvent remercier leur portier, Benoît Costil, homme du match. Des supporters qui désertent les tribunes du Vélodrome, déjà vides à cause des travaux, cinq minutes avant la fin, des joueurs au visage fermé qui se précipitent au vestiaire pour éviter les sifflets des quelques rares supporters qui sont restés... Après le passage de Rennes, samedi, à l'occasion de la 5e journée de Ligue 1, il n'était pas bon être supporter marseillais. Battu à domicile par les Bretons (0-1), l'OM n'a toujours pas remporté le moindre match en championnat cette saison. Pire, il végète à une indigente 17e place, et pourrait encore descendre d'un, voire de deux crans en cas de succès de Nice et Nancy, dimanche. "Je ne sais pas si on peut parler de crise. Mais c'est plus que critique, à partir du moment où l'on a huit points de retard sur le leader (Lyon, provisoirement en tête, ndlr)", constatait Jérémy Morel à la fin de la rencontre sur d'Orange Sport. Pourtant, ce n'est pas faute de s'être procuré des opportunités côté marseillais. Après un début de match encourageant, marqué par un sauvetage de Razak Boukari du genou (3e) et un énorme raté de Mathieu Valbuena (15e), les Phocéens retombaient dans leurs travers en fin de première période et n'arrivaient plus à produire du jeu, laissant ce même Boukari (18e) et Montano (40e) s'approcher dangereusement de leur but. Au retour du vestiaire, l'OM retrouvait un peu d'allant offensif, notamment grâce à l'entrée en jeu d'André-Pierre Gignac à la place de Jordan Ayew (56e) puis celle de Charles Kaboré à la place d'un triste Lucho Gonzalez, touché à la cuisse gauche (65e). Imbattable Costil ! Mais c'était sans compter sur l'homme du match, Benoît Costil, auteur d'une prestation proche de la perfection. En témoignent ses parades sur ces tirs de Loïc Rémy (51e), André-Pierre Gignac (70e) et Benoît Cheyrou (82e) ou cette tête à bout portant d'Alou Diarra, sans doute l'un des plus volontaires côté OM (51e). Irréprochable, l'ancien Sedanais pouvait aussi compter sur ses coéquipiers pour le suppléer en cas de besoin, à l'image de ce dégagement sur sa ligne de Yann M'Vila sur la reprise de Dédé Gignac (59e) ou celui de Romain Danzé sur une longue touche de Cesar Azpilicueta déviée par Alou Diarra (68e). Son homologue marseillais, Steve Mandanda, n'était pas en reste et sauvait les siens en repoussant une frappe de Jonathan Pitroipa en pleine surface (71e). Mais il ne pouvait rien sur celle de Jirès Kembo, qui profitait d'un renvoi de Rod Fanni plein axe pour décocher une frappe victorieuse (76e). Et le score aurait pu être plus sévère pour les locaux si Youssouf Hadji, seul devant le but vide, n'avait manqué le cadre (90e+3). "On s'est procuré quelques actions intéressantes, relevait Jérémy Morel, avant d'ajouter: On fait les efforts mais on manque un peu de chance devant le but. On est dans une phase négative mais il ne faut pas perdre espoir. Il va falloir se serrer les coudes et repartir du bon pied." D'abord à l'Olympiakos, mardi, en Ligue des champions. Puis surtout à Lyon, dimanche prochain, lors de la 6e journée.