Nowitzki frappe d'entrée

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François KULAWIK , modifié à
Dallas est lancé. Dans la foulée de leur sweep retentissant sur les Lakers, les Mavs ont en effet décroché une septième victoire consécutive dans ces playoffs, ouvrant leurs finales de conférence face au Thunder par un succès 121-112. Un succès marqué du sceau de Dirk Nowitzki, auteur d'une performance exceptionnelle avec 48 points et un parfait 24 sur 24 aux lancers.

Dallas est lancé. Dans la foulée de leur sweep retentissant sur les Lakers, les Mavs ont en effet décroché une septième victoire consécutive dans ces playoffs, ouvrant leurs finales de conférence face au Thunder par un succès 121-112. Un succès marqué du sceau de Dirk Nowitzki, auteur d'une performance exceptionnelle avec 48 points et un parfait 24 sur 24 aux lancers. Après neuf jours de repos - 4-0 face au Lakers oblige, les Mavs étaient-ils rouillés ? Telle était l'une des principales interrogations de ce match d'ouverture face au Thunder. Force est de constater que les Texans ont eu vite fait de rassurer leur monde. Si ce n'est une fin de premier quart difficile, Oklahoma en profitant d'ailleurs pour passer devant et compter jusqu'à neuf longueurs d'avance dans les premières minutes du deuxième acte, Dallas n'a en effet jamais semblé pêcher par un quelconque manque de rythme. En atteste notamment un second quart à sens unique, au cours duquel, grâce à un 13-0, les hommes de Rick Carlisle ont passé un 35-21 à leurs visiteurs, virant ainsi avec sept points d'avance à la pause. La chance du Thunder était passée. La faute, notamment, à un Dirk Nowitzki touché par la grâce. Car s'il y a bien un Texan qui n'était pas rouillé pour ce premier épisode des finales de conférence, c'est bien l'Allemand. A tel point que l'artificier en chef des Mavericks a signé une prestation bonne à mettre dans les manuels d'histoire de la Ligue. Plus encore que ses 48 points et son très réussi 12 sur 15 aux tirs, l'ancien MVP démarrant par un 10 sur 11 avant de lâcher du lest dans le dernier quart, c'est en effet son parfait 24 sur 24 aux lancers-francs qui restera dans les annales. Ajoutez-y 6 rebonds, 4 passes et 4 contres et Nowitzki méritait bien les félicitations de ses victimes. "Dirk nous a fait très mal, reconnaissait ainsi un Kevin Durant pourtant pas manchot avec ses 40 points à 10 sur 18 aux tirs, on a essayé de défendre de près car il était en réussite, mais il a obtenu un paquet de fautes qui ont fait la différence. Il était vraiment inarrêtable." Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. Ils sont en effet six joueurs du Thunder à s'être relayés aux basques de l'Allemand. Jeff Green, son habituel chien de garde, parti à Boston durant l'hiver, c'est ainsi Serge Ibaka qui a ouvert le bal. Pour quelques minutes seulement, le temps de prendre deux fautes et de laisser Nick Collison prendre la suite. Puis Kendrick Perkins, Durant lui-même, Thabo Safolosha ou James Harden. En vain... Westbrook à la peine Les troupes de Scott Brooks ont bien essayé de s'y mettre à plusieurs, mais Nowitzki n'avait dès lors plus qu'à rechercher le partenaire démarqué. Car si Cap'tain Dirk a particulièrement brillé, ses coéquipiers n'ont pas été en reste. A l'image de la traction arrière de substitution JJ Barea-Jason Terry, les deux hommes signant ainsi respectivement 21 points à 8 sur 12 en seulement 16 minutes et 24 points à 8 sur 16. Aussi, Kevin Durant pouvait bien s'escrimer à suivre le rythme imprimé par la superstar des Mavs, le meilleur marqueur de la Ligue permettant notamment au Thunder, un temps mené de 16 points, de revenir à cinq longueurs avec moins de quatre minutes à jouer, Oklahoma en était quitte pour ouvrir par une défaite. Et Russell Westbrook pour éprouver, face à Dallas, les mêmes difficultés que lors des trois confrontations en saison régulière. Deux jours après avoir compilé un triple double lors du mach 7 de la série face aux Grizzlies, le jeune meneur a certes inscrit 20 points, mais au pris d'un terrible 3 sur 15 aux tirs et en n'y ajoutant que 3 points et 3 rebonds. Serge Ibaka, 17 points et 6 rebonds, tentait bien de prendre le relais, mais il en aurait fallu bien plus pour surprendre des Mavericks tournant à près de 54% de réussite collective. Et il en faudra sûrement toujours plus, jeudi, à l'occasion du match 2 pour surprendre ces Texans, toujours invaincus à domicile en playoffs (6-0)...