Noah et Chicago au rebond

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François KULAWIK , modifié à
Défaits coup sur coup par les Knicks puis chez les Celtics, les Bulls ont renoué avec la victoire face aux Nuggets. Carmelo Anthony a eu beau flamber avec 32 points, Derrick Rose et Joakim Noah veillaient et Chicago l'a emporté 94-92. Meilleur rebondeur de la Ligue, le Français a ainsi conforté son rang en signant 13 points et 19 rebonds. Succès également pour les Spurs qui ont enfoncé les Bobcats 91-95.

Défaits coup sur coup par les Knicks puis chez les Celtics, les Bulls ont renoué avec la victoire face aux Nuggets. Carmelo Anthony a eu beau flamber avec 32 points, Derrick Rose et Joakim Noah veillaient et Chicago l'a emporté 94-92. Meilleur rebondeur de la Ligue, le Français a ainsi conforté son rang en signant 13 points et 19 rebonds. Succès également pour les Spurs qui ont enfoncé les Bobcats 91-95. Le match de la nuit Derick Rose a eu beau sonner le réveil de Chicago dans la dernière ligne droite, le meneur des Bulls signant 8 de ses 18 points dans le quatrième acte et initiant un 16-6 décisif pour les troupes de l'Illinois, les Nuggets n'en avaient que pour Joakim Noah. "Noah est particulièrement présent en défense. Il est très efficace au contre et tient la raquette à lui seul, expliquait ainsi Carmelo Anthony à l'issue de la rencontre, tous les rebonds semblent lui tomber dans les mains et il met tellement d'énergie dans son jeu qu'il est un exemple pour ses partenaires. Il a encore pris 19 rebonds ce soir et vous ne pouvez pas demander plus à votre intérieur." Forts de ses 13 points, 19 rebonds et 4 contres, l'ancien Gator a bien signé une nouvelle performance de choix. Non content de conforter son statut de meilleur rebondeur de la Ligue avec près de 15 prises par match, le Français a également signé un sixième double-double sur les six premiers matches. Une première, à Chicago, depuis Artis Gilmore et ses 11 double-doubles pour commencer la saison en 1978. Pour autant, l'intérieur tricolore entendait, lui, souligner la prestation décisive de son meneur. "Derrick est notre leader. Et même s'il n'était pas en réussite depuis le début de la rencontre, il a pris le match sur ses épaules. C'est ce qui en fait, pour nous, un joueur vraiment spécial." A la peine depuis le début de la rencontre avec, notamment, un piètre 3 sur 16 après les trois premiers quarts, l'ancien numéro un de la draft a effectivement retrouvé son adresse au meilleur moment, signant un 4 sur 5 bienvenu dans la dernière ligne droite. Et il fallait bien ça pour venir à bout de Nuggets pouvant compter sur un Carmelo Anthony particulièrement inspiré. Meilleur marqueur du match avec 32 points à 11 sur 22 aux tirs, Melo a notamment inscrit 10 points alors que les Nuggets terminaient le troisième quart sur un 12-0 les replaçant devant à l'entame du quatrième acte. Et c'est encore lui qui faisait enfler l'avance des visiteurs, Denver ayant ainsi mené de six points avant la flambée de Derrick Rose. En vain. Car si Anthony rajoutait un dernier panier puis deux lancers permettant aux Nuggets de revenir à une longueur avec 11 secondes à jouer, Arron Affalo manquait ensuite le tir primé qui aurait envoyé les deux équipes en prolongation: Chicago tenait sa victoire. Les Français Si Joakim Noah a donc été particulièrement en verve, les autres représentants tricolores à l'affiche de ce lundi n'ont pas tous connu la même réussite. Le pivot des Bulls a même été finalement le seul Français à concilier victoire et performance individuelle. En déplacement à Charlotte, les Spurs ont bien enchaîné un quatrième succès de rang et Tony Parker n'a certes pas démérité. Mais avec ses 12 points à 6 sur 15 aux tirs et 8 passes, le meneur français n'a finalement assuré que le service minimum, TP laissant le soin à Manu Ginobili de venir à bout des Bobcats 91-95 et de ruiner ainsi les efforts de Boris Diaw. Dans un cinq de départ remanié par Larry Brown, l'ancien pensionnaire de l'Insep a en effet rendu une ligne de statistiques flatteuse avec 15 points à 5 sur 9 aux tirs, 6 rebonds et 5 passes. Mais s'il a du coup remporté son duel avec son ami Parker, il en aurait fallu un peu plus pour permettre aux Bobcats de décrocher leur seconde victoire de la saison... Défaite également au rendez-vous à Orlando pour les Hawks et Pape Sy,. Une fois encore laissé en civil sur le banc, l'ancien Havrais a donc assisté en spectateur à la deuxième défaite en deux jours de ses partenaires, Atlanta s'inclinant 93-89 chez le Magic. Sort identique pour Mickael Pietrus qui n'a pas eu, lui non plus, voix au chapitre face à Atlanta. Une décision de Stan Van Gundy qui ne va pas réchauffer les relations entre l'ancien Palois et son entraîneur... Enfin, du côté de Dallas, si les Mavericks ont frappé un grand coup en s'offrant le scalp des Celtics 89-87, Ian Mahinmi n'a même pas eu droit à quelques miettes. L'intérieur tricolore est en effet resté scotché sur le banc, en compagnie de son compatriote Alexis Ajinça, toujours placé sur la liste des joueurs inactifs. La statistique Les Warriors ont décidément de la ressource. Belle surprise de ce début de saison, les Californiens ont en effet confirmé leur bon départ en venant à bout des Raptors 109-102, signant ainsi un cinquième succès en sept matches. Golden State a pourtant dû composer, en fin de match, sans Monta Ellis, sévèrement touché au dos après une violente chute. C'était sans compter sur Stephen Curry, venu au relais du meilleur marqueur de la Ligue pour afficher 34 points à 12 sur 21 aux tirs, Ellis ayant signé 28 points avant sa sortie prématurée. A noter également les 14 points-12 rebonds de David Lee sous les panneaux.