Nenê a encore frappé

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Thomas SINIECKI , modifié à
Le Paris-SG est redevenu une équipe de tête de la Ligue 1 et continue de le faire savoir. Grâce à sa victoire lors de la 17e journée de Ligue 1 à Valenciennes (2-1), acquise encore grâce à un Nenê en or massif, les Parisiens restent dauphins de Lille et ont longtemps cru prendre le fauteuil de leader. Qu'importe, le club de la capitale confirme en grand, chez une équipe de seconde moitié de tableau, et enchaîne son onzième match sans défaite toutes compétitions confondues.

Le Paris-SG est redevenu une équipe de tête de la Ligue 1 et continue de le faire savoir. Grâce à sa victoire lors de la 17e journée de Ligue 1 à Valenciennes (2-1), acquise encore grâce à un Nenê en or massif, les Parisiens restent dauphins de Lille et ont longtemps cru prendre le fauteuil de leader. Qu'importe, le club de la capitale confirme en grand, chez une équipe de seconde moitié de tableau, et enchaîne son onzième match sans défaite toutes compétitions confondues. S'il est encore très prématuré pour parler du titre, le Paris-SG se pose clairement comme un des favoris pour une autre récompense, plus honorifique: celle de champion d'automne. Après sa nouvelle victoire à Valenciennes (2-1), qui aurait pu être bien plus large sans un Penneteau des grands soirs mais aurait aussi pu être transformée en nul sans un Nenê à nouveau exceptionnel, Paris s'est imposé comme un ténor de la Ligue 1 qu'il tend de plus en plus à redevenir. Sans faire offense à VA, les pensionnaires de Nungesser n'ont pas à rougir au vu de leur effectif s'ils tombent devant des équipes comme Marseille (d'ailleurs battu 3-2 dans le Nord lors de la 2e journée), Lyon, et désormais Paris. Mais sans Nenê, qui s'impose au fil des journées comme un des meilleurs de notre championnat, les hommes de Kombouaré seraient repartis bien frustrés de l'antre valenciennois. D'une frappe croisée du gauche à l'entrée de la surface (0-1, 47e) après un une-deux avec Hoarau, puis surtout d'un délicieux tir lobé du même pied à près de 25 mètres du but de Penneteau (1-2, 84e), directement dans la lucarne droite du portier nordiste et alors qu'Aboubakar venait d'égaliser (1-1, 82e), le Brésilien ne se contente pas des louanges qu'il ne cesse d'amasser depuis le début de la saison. Match après match, Nenê ne cesse de faire gagner Paris, tout simplement. Pas énorme dans le jeu, l'ancien Monégasque a frappé au moment où son équipe avait besoin de lui, et Antoine Kombouaré comme les supporters parisiens ne vont pas lui demander autre chose. Bodmer en n°10, ça marche Malgré tout, le PSG ne pourra se contenter toutes les semaines d'un but sorti de nulle part pour rattraper son incroyable manque de réalisme. Sans trop exagérer, il n'y aurait rien eu à redire si les joueurs de la capitale avaient mené par deux buts d'écart à la pause. Mais Penneteau avait son mot à dire, parfaitement sorti devant Hoarau lancé en profondeur par Giuly (11e), solide au pied de son poteau gauche sur une frappe de Nenê (22e) et aérien pour détourner une lourde frappe de Bodmer à l'entrée de la surface (32e). Titularisé d'entrée à un poste de meneur de jeu qu'il avait occupé avec bonheur face à Séville (4-2 en Ligue Europa) puis contre Brest (3-1 en Ligue 1), l'ancien Lyonnais a globalement répondu aux attentes, en n'hésitant pas à prendre sa chance tout en variant ses orientations dans le jeu, sans pouvoir compter sur un Hoarau apparu émoussé aux avant-postes. Pour la 300e sous le maillot parisien d'Armand, associé à Camara en charnière centrale en raison de l'absence de Sakho pour blessure, l'ancien Nantais n'a pas été très embêté par des Nordistes assez inoffensifs, en dépit de la réaction à un quart d'heure de la fin concrétisée à la 82e par l'égalisation d'Aboubakar d'une frappe en pivot à l'entrée de la surface. Mais Penneteau avait encore dû s'employer, face à Bodmer à nouveau (55e) puis devant Sessegnon (72e), chanceux encore sur une tentative d'Erding sur le poteau (83e). Toutefois, Edel a également été mis à contribution en seconde période, sur des tentatives de Danic (53e) et Pujol (62e). En résumé, un nul aurait été particulièrement difficile à encaisser pour le PSG, qui doit tout de même considérer cette soirée comme un avertissement sans frais. Si le dauphin du Losc a des ambitions à long terme, il faudra tuer les matches bien plus tôt. Et peut-être bien maintenir Bodmer en n°10, lui qui a paru encore mieux s'entendre avec Erding en fin de match qu'avec Hoarau auparavant.