Nasri, la tuile

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Benoît CONTA , modifié à
EQUIPE DE FRANCE - Blessé, il sera absent pour les matches de septembre.

EQUIPE DE FRANCE - Blessé, il sera absent pour les matches de septembre. Il va devoir rendre les clés du camion à Laurent Blanc. Alors qu'il était donné favori pour mener le jeu de l'équipe de France, début septembre, pour le début de la campagne de qualification pour l'Euro 2012, Samir Nasri sera absent des terrains pour un mois. Blessé au ménisque, le milieu de terrain a été opéré mercredi, annonce son club d'Arsenal, et devra donc observer quatre semaines de repos avant de reprendre la compétition. Un coup dur pour les Bleus, Yoann Gourcuff étant suspendu pour les deux prochaines rencontres, après son expulsion lors du dernier match de Coupe du monde, face à l'Afrique du Sud (1-2). Une suspension que le nouveau sélectionneur pensait donc pallier avec l'ancien Marseillais, absent lors du Mondial, et appelé au début du mois pour affronter la Norvège (1-2). Un match pendant lequel Nasri avait apporté de sérieuses garanties dans la conduite du jeu tricolore, notamment dans le 4-4-2 en losange instauré par Blanc. A 23 ans, le Gunner se voyait donc offrir une formidable opportunité de relancer une carrière internationale débutée en pointillés sous l'ère Raymond Domenech. Ce nouveau départ devra désormais attendre début octobre, et une rencontre face à la Roumanie. En attendant, ce sont des maux de tête en perspective pour le tout jeune sélectionneur avant d'affronter la Biélorussie (3 septembre au Stade de France) et de se déplacer en Bosnie quatre jours plus tard. Car pour jouer dans cette position de meneur de jeu, les candidats ne sont pas légions dans l'Hexagone. Il y a bien Franck Ribéry, parfois utilisé dans cette position dans le passé, mais le Munichois sera suspendu après l'épisode des mutins de Knysna. Il y a aussi Hatem Ben Arfa mais ce dernier ne s'entraîne plus. Si appeler des joueurs type Jérôme Leroy ou Stéphane Dalmat est illusoire, la seule solution qui semble s'imposer est celle d'un changement de système type 4-3-3, avec deux milieux relayeurs, et deux joueurs de couloirs. La stabilité n'est pas pour tout de suite chez les Bleus...