Nancy frappe un grand coup !

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Par Paul Rouget , modifié à
Agressifs d'entrée de jeu, Nancy et Akin Akingbala (26 points) ont réalisé une performance de premier choix, en faisant trébucher l'ogre Vitoria jeudi soir dans leur salle (90-85). Cette victoire, la deuxième en quatre matches d'Euroligue, replace parfaitement les Lorrains dans le groupe A, avant un déplacement terrible en Grèce face à l'Olympiakos.

Agressifs d'entrée de jeu, Nancy et Akin Akingbala (26 points) ont réalisé une performance de premier choix, en faisant trébucher l'ogre Vitoria jeudi soir dans leur salle (90-85). Cette victoire, la deuxième en quatre matches d'Euroligue, replace parfaitement les Lorrains dans le groupe A, avant un déplacement terrible en Grèce face à l'Olympiakos. Le gros morceau annoncé était bien là. Jusqu'alors invaincu dans ce groupe A de l'Euroligue, Vitoria a pourtant chuté pour la première fois jeudi soir à Gentilly, face à des Nancéiens qui ne se sont pas laissés impressionner par l'armada espagnole. Cette victoire 90-85, la deuxième après celle glanée face à Bilbao, permet aux hommes de Jean-Luc Monschau de préserver toutes leurs chances d'accéder au Top 16 de l'Euroligue. Grand artisan de ce succès, Akin Akingbala (26 points et sept rebonds) comptait déjà 12 points sur les 14 de son équipe après cinq minutes de jeu (14-10). De quoi récolter les louanges d'un Nicolas Batum branché sur courant alternatif, mais décisif dans le money time (six points à la pause, 21 au final). "Akin s'était beaucoup reposé, là on a essayé de le mettre en condition d'entrée et il les a tués tout seul à l'intérieur !", appréciait le Blazer devant les caméras de Sport+. Batum: "On ne lâchera rien" L'entame était donc idéale - malgré le toujours intenable Teletovic, auteur de 24 points - Amagou permettant aux siens de conclure ce premier quart en trombe, avec cinq points consécutifs (28-20). Seul Tricolore actif du côté de Vitoria (Thomas Heurtel, victime d'une béquille le week-end dernier, n'ayant passé que quelques secondes sur le terrain), Kevin Seraphin devait lui attendre la 14e minute pour inscrire son premier panier (39-32) avant de prendre son envol (12 points et cinq rebonds) et de confirmer le coup de moins bien des Couguars dans le deuxième acte (49-47, 20e). Batum puis Linehan se réveillaient alors à trois points, mais les Basques répondaient du tac au tac (68-64, 27e), avant d'encaisser un 8-0 dans les ultimes instants de ce troisième quart. Et si les troupes de l'ancien coach limougeaud Dusko Ivanovic ne lâchaient rien dans le dernier quart-temps, infligeant même à leurs hôtes un 6-0 qui les ramenait à trois longueurs (76-73, 34e), Batum et les siens avaient le dernier mot. Pour le plus grand plaisir de l'ancien Manceau. "Vitoria est une grosse équipe et on voulait juste protéger notre terrain, savourait-il. Et on ne lâchera rien, quel que soit l'équipe qui viendra ici." Avec deux victoires en deux matches à Gentilly, les Nancéiens joignent la parole aux actes, mais devront confirmer cet exploit la semaine prochaine au Pirée face à l'Olympiakos. Ce qui n'est jamais le plus simple.