Nancy au finish

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Dominés durant tout le match, les Nancéiens sont allés chercher la victoire durant la dernière minute face à l'Asvel (70-69), vendredi à Villeurbanne. Les hommes de Jean-Luc Monschau, invaincus dans leur salle en playoffs depuis 2005, prennent une sérieuse option sur la qualification pour la finale avant le match retour, mercredi.

Dominés durant tout le match, les Nancéiens sont allés chercher la victoire durant la dernière minute face à l'Asvel (70-69), vendredi à Villeurbanne. Les hommes de Jean-Luc Monschau, invaincus dans leur salle en playoffs depuis 2005, prennent une sérieuse option sur la qualification pour la finale avant le match retour, mercredi.Tony Parker ne se sera pas déplacé pour rien. Le meneur des Spurs, qui a passé son après-midi dans les tribunes de Roland-Garros, était tout de même présent au coup d'envoi, Eva Longoria à ses côtés. Actionnaire du club villeurbannais, il a assisté à un final explosif qui aura finalement vu son équipe rendre les armes face à une équipe de Nancy, où évolue son frère TJ, ultra-motivée (70-69). Les hommes de Jean-Luc Monschau entament d'ailleurs le match pied au plancher et mènent rapidement de six points (11-5, 6e) avec notamment un Ricardo Greer (15 points au final) bien en jambes. Le manque d'implication des Rhodaniens semble toutefois n'être dû qu'à une panne de réveil puisqu'ils se remettent bien vite dans le match, sous l'impulsion notamment d'un Ali Traoré (10 points, 6 rebonds) actif sous les paniers (17-18, 10e). Le deuxième quart-temps n'est ensuite qu'une démonstration collective des Villeurbannais, qui se succèdent au scoring sans qu'une individualité ne ressorte (33-43, 20e).Et Morandais s'élève...Durant le troisième quart, la belle mécanique mise en place par Vincent Collet va pourtant se gripper. Les Villeurbannais perdent plus de ballons (7 dans ce quart-temps) et réussissent moins de panier (4). Si Nancy n'en profite pas en fin de période (47-55, 30e), ce manque d'adresse, les Lorrains vont en profiter dans l'ultime quart pour grignoter leur retard. John Cox ramène les siens à deux longueurs à 2'30 du terme, mais c'est bien dans la dernière minute que tout va se jouer. Le premier à ouvrir le feu est Eric Campbell, intérieur de son état, qui allume la première mèche à trois points pour Villeurbanne (63-67, 39e).Un panier à l'intérieur d'Akin Akingbala et une formidable banderille derrière l'arc de Michel Morandais permettent aux Nancéiens de reprendre les commandes du matches à neuf secondes du terme, une joie qu'ils n'avaient plus connu depuis le premier quart-temps (68-67). Après le temps-mort, J.R. Reynolds fait parler son sang froid et redonne espoir à l'Astroballe alors qu'il ne reste qu'une poignée de secondes (68-69). Mais Nancy relance rapidement et John Cox, 19 points au final, provoque une faute qui l'envoie directement sur la ligne de lancer-francs. Le cousin de Kobe Bryant ne tremble pas et enquille ses deux shoots pour glacer la salle et offrir la première manche aux siens (70-69, 40e).Une victoire au goût de revanche pour les Nancéiens qui s'étaient inclinés lors du dernier match de la saison régulière, une défaite qui les avait envoyés directement à la quatrième place. Cette première manche en poche, il faudra désormais confirmer à Gentilly, une salle au sein de laquelle ils sont invaincus depuis 2005 en play-yoffs avec 12 victoires: "L'Asvel sera revancharde. Il faudra être prêts et concentrés. Maintenant cette victoire est rassurante", remarque Cyril Julian au micro de Sport + avant d'ajouter: "La pression est sur les épaules de l'Asvel. Chez nous, on est très dur à jouer, on sera plus déterminé que jamais".Du côté de l'Asvel, le match retour est déjà dans les têtes: "On a perdu trop de ballons. Mais maintenant il n'y a que 1-0, on sait ce qu'on a à faire, on va aller là bas pour gagner", prévient Aymeric Jeanneau. Le match de mercredi s'annonce explosif.