Murati: "A fond pour l'Albanie !"

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Propos recueillis par Damien RICHY Br De Sports.fr , modifié à
International albanais à 42 reprises, Edvin Murati aura un oeil attentif sur la rencontre entre la France et l'Albanie, ce vendredi soir. Aujourd'hui conseiller économique à Paris, l'ancien milieu gauche du PSG connaît bien les deux nations. Désormais impliqué au sein de sa fédération, il sait tout le travail qu'il reste à accomplir pour devenir compétitif.

International albanais à 42 reprises, Edvin Murati aura un oeil attentif sur la rencontre entre la France et l'Albanie, ce vendredi soir. Aujourd'hui conseiller économique à Paris, l'ancien milieu gauche du PSG connaît bien les deux nations. Désormais impliqué au sein de sa fédération, il sait tout le travail qu'il reste à accomplir pour devenir compétitif. Allez-vous suivre attentivement ce France-Albanie, vendredi ? Bien-sûr, je serai au Stade de France. L'Albanie n'a rien à perdre et va jouer son football. Mais l'enjeu le plus important est pour la France. Les Bleus sont archi-favoris et devraient gagner, mais je suis à fond pour l'Albanie ! Vous-connaissez bien ces deux sélections... Qui va gagner ? Je regarde les deux, surtout l'Albanie mais aussi la France, comme j'y vis actuellement. Pourquoi pas une surprise, on ne sait jamais, mais je n'y crois pas trop, on a des absences, quatre joueurs importants ne sont pas là. "Le Barcelone d'aujourd'hui, c'est un travail de 30 ans" Où en est le football albanais ? C'est un petit pays avec trois millions d'habitants. Il progresse. Il n'y a pas si longtemps nous étions un état sous le régime communiste où tout était fermé. Il y a beaucoup de choses à faire sur les infrastructures. Mais heureusement, beaucoup de joueurs vivaient en dehors de l'Albanie et étaient dans des centres de formation en Europe et c'est comme ça que l'équipe nationale devient de plus en plus confiante. Mais bon, le Barcelone d'aujourd'hui, c'est un travail de 30 ans. Il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton ! On a la chance d'avoir de bons éléments, qui jouent sans complexe. Ils commencent à avoir la mentalité européenne. Plus ils jouent, plus ils avancent. Etes-vous impliqué dans l'équipe nationale ? Oui je suis très proche de la sélection. J'ai apporté mon aide en tant que joueur pendant 10 ans. Une fois que tu as touché à ça, c'est pour la vie. Donc je continue, avec plaisir et avec passion, à aider mon pays et ma fédération. Quels sont vos meilleurs souvenirs de joueur ? Il y en a deux. Le but que j'ai marqué avec Châteauroux contre le PSG, en Coupe, alors que j'étais prêté par Paris. Ce n'était pas une revanche mais une preuve que je donnais tout, quel que soit le maillot, par respect pour le club. Et puis avec l'équipe nationale: le but que je marque en 2004 contre les Grecs. Juste après leur titre de champion d'Europe. "Le PSG, ça peut péter à n'importe quel moment !" Et vos pires souvenirs... Les blessures. Notamment les ligaments croisés du genou mais malheureusement, ça fait partie d'une carrière de joueur de foot. Etes-vous toujours attentif aux performances de votre ancien club, le Paris Saint-Germain ? Oui, c'est mon équipe préférée, c'est le club qui m'a accueilli celui qui m'a formé et celui qui m'a ouvert la voie quand je suis arrivé d'Albanie et je suis reconnaissant pour ça. Je vais souvent au Parc des Princes. Pour finir, pensez-vous que le club de la capitale remportera le titre en Ligue 1 cette saison ? Vous savez, le PSG, ça peut péter à n'importe quel moment (rires) ! Quand vous êtes médiatisés... Mais bon, tout le monde les voit champions. Ils ont une touche technique supérieure à la moyenne. C'est l'année ou jamais pour être sacré.