Morel: "On attend beaucoup de nous"

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Propos recueillis par Marc Leras , modifié à
Successeur de Taiwo au poste d'arrière gauche à l'Olympique de Marseille, Jérémy Morel évoque son nouveau club et la saison qui débute vraiment samedi au Vélodrome contre Sochaux. L'ancien Lorientais évoque le spectaculaire Trophée des champions remporté contre Lille et les difficultés qu'il peut rencontrer au sein de la défense marseillaise.

Successeur de Taiwo au poste d'arrière gauche à l'Olympique de Marseille, Jérémy Morel évoque son nouveau club et la saison qui débute vraiment samedi au Vélodrome contre Sochaux. L'ancien Lorientais évoque le spectaculaire Trophée des champions remporté contre Lille et les difficultés qu'il peut rencontrer au sein de la défense marseillaise. Comment s'est passé votre intégration à Marseille ? A Lorient on jouait en 4-4-2 et ici pas de la même façon. Ce n'est pas la même façon de travailler. Je vais essayer de m'adapter très vite à ce nouveau schéma tactique, notamment à l'entraînement. Je cherche encore un peu mes marques. Ce n'est pas évident de changer de club et de schéma tactique. Je n'ai toujours connu que le 4-4-2, c'est un cap à passer, c'est pour cela que l'on essaye de le travailler. Je discute avec certains joueurs pour voir ce qui ne va pas, s'il faut sortir, ne pas sortir. Même si les méthodes de travail sont différentes, le travail reste le même. Que pensez-vous pouvoir apporter à cette équipe ? Le fait de ne pas lâcher, d'avoir la gnac... Il faut essayer d'être plus tueur. Il faut le travailler au quotidien. Pour ma part, c'est aussi apporter offensivement, pouvoir centrer, pouvoir donner des caviars. C'est le travail de tout le monde. Le championnat débute contre Sochaux, êtes-vous anxieux avant cette première au Vélodrome ? Ce sera le premier match de championnat. Il y en aura d'autres qu'il faudra réussir à gagner. Ce n'est pas la peine de se mettre plus de pression. C'est l'abnégation et la volonté que l'on a vu dans le match de Tanger qu'il va falloir ressortir dans des matches un petit peu plus compliqués. On sait que l'on attend beaucoup de nous. Didier Deschamps vous a-t-il parlé des objectifs de cette saison ? Pas encore, mais on est à l'OM, on sait qu'on attend de nous que l'on soit dans les deux premiers du championnat et de faire un bon parcours en coupes. Revenons au trophée des champions contre Lille (5-4). Quelle importance accordez-vous au but que vous avez inscrit ? Je suis défenseur, il ne pas falloir s'attendre à ce que marque tous les week-ends ! Ca fait plaisir, mais mon premier rôle c'est quand même de défendre, alors on ne va pas s'attarder là-dessus. "C'est un problème de communication" Vous battez Lille mais l'OM encaisse quand même quatre buts. Une tendance observée dans les matches de préparation. Ce ne sont que de petites erreurs de placement, il va falloir beaucoup se parler. Pour ma part, c'était les premiers matchs que je jouais avec les autres, il va falloir que l'on trouve nos repères entre tous. Cela passe d'abord par les matches. Les matches comme ceux de Tanger, j'espère qu'il n'y en aura pas des masses dans l'année, ou alors que les buts pour nous. Quand on sort d'un match comme ça, on est content car on a eu un trophée. Maintenant, en tant que défenseur, on est un peu énervé d'en avoir pris quatre. On est assez conscient pour voir les manques qu'il y a aujourd'hui. Le tout c'est de les régler au fur et à mesure. Avez-vous avez analysé ces buts encaissés ? Il n'y a pas vraiment besoin d'analyser pour voir les buts que l'on a pris. Après, ce sont des petites erreurs que chacun a pu commettre, c'est un problème de communication. S'il n'y a que des problèmes comme ça, dans la logique c'est vite réglé. Ce sont de petites errances que l'on peut avoir sur coup de pieds arrêtés, de petites erreurs de concentration. L'effectif de l'OM a peu changé cette saison, l'avez-vous ressenti dans le match de Tanger ? On revient de loin en étant mené 3-1 à 10 minutes de la fin, on a montré que l'équipe avait déjà du mental. Si l'équipe n'a pas de cohésion, ce n'est même pas envisageable de revenir à la marque. On peut s'appuyer là-dessus, sur le fait que l'on soit revenu de loin et que l'on n'ait rien lâché. Mais prendre quatre buts et gagner, cela ne nous arrivera pas tous les week-ends. Quelle leçon en a tirées Deschamps ? Le coach est là pour nous dire que tant que l'arbitre n'a pas sifflé, le match n'est ni fini, ni perdu. Pas gagné non plus, comme l'a vu Lille. Il faut se servir de ce match pour voir qu'on a pu revenir et gagner, mais ne pas se dire non plus que c'est fini à dix minutes de la fin. Vous aviez connu André Ayew à Lorient, où il était passé inaperçu. Etes-vous surpris de ses prestations aujourd'hui ? C'est un joueur en pleine confiance. Quand il est venu chez nous, à l'entraînement il avait exactement les mêmes qualités de dribble et de percussion. Je ne suis pas forcément surpris. Il vaut mieux l'avoir avec nous que le contraire.