Montpellier se met à l'abri

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Par Régis Aumont , modifié à
Montpellier s'est enlevé une belle épine du pied en remportant, dimanche, son match en retard de Ligue des Champions. Malgré une usure physique certaine, les joueurs de Patrice Canayer ont dominé les Hongrois de Szeged (29-26), s'assurant quasiment leur qualification pour les 8e de finale alors que les trois dernières journées se joueront en février. Désormais à trois, deux et un points de Kiel, Copenhague et Leon, le MAHB tentera de grignoter une ou deux places.

Montpellier s'est enlevé une belle épine du pied en remportant, dimanche, son match en retard de Ligue des Champions. Malgré une usure physique certaine, les joueurs de Patrice Canayer ont dominé les Hongrois de Szeged (29-26), s'assurant quasiment leur qualification pour les 8e de finale alors que les trois dernières journées se joueront en février. Désormais à trois, deux et un points de Kiel, Copenhague et Leon, le MAHB tentera de grignoter une ou deux places. Un ouf de soulagement. Pour son quatrième match en neuf jours, Montpellier, lauréat de la Coupe de la Ligue le week-end dernier à Nantes et vainqueur d'un derby irrespirable mercredi face à Nîmes, a fait un pas de géant vers les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, dimanche. Opposés à Szeged dans le cadre d'un match en retard de la 6e journée de l'épreuve européenne, les champions de France, vaincus en Hongrie au match aller (35-38), ont pris leur revanche à l'Arena (29-26) en reprenant le goal-average particulier sur un concurrent direct pour la quatrième place du groupe D. Grâce à ce succès, son quatrième en sept levées, le MAHB, sauf catastrophe, a donc assuré sa qualification pour la phase finale. Il peut désormais se tourner vers les trois clubs qui le devancent, Kiel, Copenhague et Leon, avec l'objectif en février prochain d'en dépasser au moins pour éviter de se coltiner un très gros client dès les huitièmes de finale. "C'était un match important, lâchait Nikola Karabatic devant les caméras de Sport+ après la prestation parfois approximative des siens. On était un peu nerveux, on savait que si on perdait ce serait dur pour la qualification alors qu'on a des objectifs élevés en Ligue des Champions. On s'est un peu rendu le match difficile en ratant des occasions. On a aussi fait preuve d'un peu de nervosité en deuxième période mais l'important c'était de gagner avec le goal-average." Objectif rempli donc pour Montpellier, privé en cette fin d'année des services de William Accambray (doigt), un forfait venu s'ajouter à la longue absence de Michaël Guigou (pubalgie). Gajic inquiète, puis rassure Dans ce contexte, inutile de dire que le public de l'Arena a retenu son souffle quand, dès la cinquième minute, Dragan Gajic se tordait une cheville à la réception d'un tir victorieux à l'aile. Sorti se faire manipuler, l'ailier slovène revenait sur le terrain huit minutes plus tard à la grande joie de ses partenaires et de Patrice Canayer, contraint de beaucoup utiliser ses cadres lors de ce marathon de décembre. Très efficace, notamment en contre-attaque, Gajic allait permettre aux Montpelliérains de rentrer aux vestiaires avec une avance de trois buts assez peu révélatrice des difficultés rencontrées par les joueurs locaux. Malmenés par la vivacité du duo Ancsin-Prodanovic, les Héraultais profitaient notamment d'une double supériorité numérique pour signer un 5-0 dans les cinq dernières minutes de la première période (17-14, 30e). Au retour des vestiaires, les Héraultais ont longtemps contenu les tentatives de retour des Hongrois, grâce notamment à l'efficacité d'un Gajic majestueux (7 buts) et d'un Mladen Bojinovic bien plus en jambes que lors du premier acte. Mais quand Szeged recollait à un but (25-24, 49e), la menace d'une terrible désillusion planait sur l'Arena. Moment choisit par Samuel Honrubia pour en remettre une couche et assurer le coup. Avant de profiter de vacances bien méritées, et des échéances continentales qui concerneront en janvier bon nombre de leurs internationaux, les Montpelliérains n'ont plus qu'une grande échéance à aborder: le choc jeudi contre Chambéry, en Savoie, sur la scène nationale cette fois-ci.