Montpellier n'est plus "tranKiel"

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Par Benoît Conta , modifié à
Montpellier a concédé sa troisième défaite de rang en Ligue des champions, dimanche, face à Kiel, dans le cadre de la 7e journée (34-31). Avec un effectif trop limité pour lutter face à l'armada allemande, les Héraultais ont peu à peu cédé en deuxième période, notamment en raison du réveil de Thierry Omeyer dans son but. Un revers qui compromet les chances du MAHB de terminer à l'une des deux premières places du groupe D.

Montpellier a concédé sa troisième défaite de rang en Ligue des champions, dimanche, face à Kiel, dans le cadre de la 7e journée (34-31). Avec un effectif trop limité pour lutter face à l'armada allemande, les Héraultais ont peu à peu cédé en deuxième période, notamment en raison du réveil de Thierry Omeyer dans son but. Un revers qui compromet les chances du MAHB de terminer à l'une des deux premières places du groupe D. Dans le dur. Intouchable en championnat, Montpellier continue de peiner sur la scène européenne. Après Copenhague (29-31) et Szeged (35-38), les Héraultais ont en effet concédé leur troisième revers de rang, dimanche à l'Arena, face à Kiel (31-34). Une défaite qui encombre la route des hommes de Patrice Canayer, qui auront bien du mal à accéder aux huitièmes de finale dans une position idéale, en terminant à l'une des deux premières places de leur poule. Un constat douloureux, mais qui ne souffre d'aucune contestation au vue du match livré ce week-end. Car si Patrice Canayer dispose bien de quelques joyaux au sein de son collectif, et n'a pas à rougir à la vue de son sept majeur, Kiel semble encore un niveau au-dessus, grâce à la force de ses rotations. Montpellier a d'ailleurs montré qu'il était capable de jouer face à ce genre d'équipe les yeux dans les yeux, avec un début de première période maîtrisée, sous l'impulsion d'un Nikola Karabatic percutant (11-7, 19e). Mais le rythme est élevé. Tout le contraire du match aller, que les Montpelliérains étaient aller gagner en Allemagne, sur un rythme autrement plus défensif. Un money-time fatal Et ce genre de match, où les attaques prennent le pas sur les défenses, c'est justement la grande spécialité des partenaires de Daniel Narcisse, auteur pour sa part de 6 buts. A la pause, Kiel est donc déjà revenu souffler dans les nuques héraultaises (17-16, 30e). Au retour des vestiaires, les Allemands passent très vite devant (20-22, 38e), pour ne plus jamais lâcher l'étreinte. Loin d'être ridicules, William Accambray et ses coéquipiers tentent de résister, et reviennent même au niveau de leurs adversaires (29-29, 53e). Pour mieux céder dans le money-time. Un money-time que le MAHB ne rencontre quasiment jamais en championnat, et qu'il a donc eu du mal à gérer, notamment en raison du réveil de Thierry Omeyer, qui n'a pas fait de sentiments dans son but, et d'un manque de fraîcheur physique. Au final, en l'absence de Michaël Guigou, avec un Dragan Gajic diminué, ou un Wissem Hmam pas encore à même de peser en attaque, le constat est amer: Montpellier ne dispose pas encore d'un effectif à même de lutter sur la durée avec les grosses écuries. Néanmoins, tout n'est pas à jeter, et il reste encore quatre matches pour se replacer dans ce groupe D. Il sera alors temps de penser aux huitièmes de finale...