Montpellier fait sensation

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MICHAEL BALCAEN , modifié à
TOP 14 - Après l'USAP, Montpellier a surpris un autre gros, Toulouse.

TOP 14 - Après l'USAP, Montpellier a surpris un autre gros, Toulouse. Les Montpelliérains ont retenu leur souffle... Après avoir tenu le match en mains et mérité la victoire, ils ont bien failli tout perdre sur la dernière action menée de main de maitre par le jeune Nicolas Bézy. L'ouvreur a en effet marqué après la sirène avant de manquer la pénalité de la gagne. Le hold up était au bout du pied mais c'est Montpellier qui peut exulter. Après le vice-champion de France perpignanais, les hommes de Fabien Galthié accrochent le scalp du Stade Toulousain à leur palmarès ! D'entrée de jeu, les Héraultais donnent le ton avec une longue offensive jouée à la main, pour bien affirmer leurs ambitions. Toulouse finit par commettre une faute, Martin Bustos Moyano marque du milieu de terrain (3-0, 4e). La réplique du Stade ne traîne pas puisque Nicolas Bézy, en lieu et place de Skrela touché aux ischios, égalise (3-3, 6e). Un duel de buteur qui se met rapidement en place mais si les Héraultais ne lâchent pas, Bustos Moyano ne profite pas d'une cocotte effondrée par Alabcete et manque cette fois la cible (8e). Nicolas Bézy, lui, ne se fait pas prier pour donner un avantage à des visiteurs pourtant chahutés dans le jeu (6-3, 13e). Toulouse frappe le premier Les hommes de Fabien Galthié tentent de conserver l'initiative du jeu mais les Stadistes tiennent bon en défense et profitent de la moindre ouverture en contre pour avancer leurs pions. Suite à une belle percée, Nicolas Bézy, qui a des cannes et du culot, passe lui-même une nouvelle pénalité (9-3, 26e). Les Toulousains manquent même un essai tout fait suite à une échappée de Kelleher qui avait aisément franchit le premier rideau adverse avant de lancer le jeu sur les ailes. Heureusement pour Montpellier, Trinh-Duc avait fait l'effort défensif (29e). La volonté de jeu des coéquipiers de Fulgence Ouedraogo est récompensée avec une pénalité. Bustos Moyano ne tremble pas (6-9, 32e). La réussite toulousaine est malmenée avec Poitrenaud qui gâche une belle attaque au large (32e) avant que Bézy ne manque sa première pénalité (35e). Cela ne dure guère puisque suite à une attaque avec un gros surnombre des Montpelliérains (5 contre 3), Delasau intercepte le cuir et file inscrire entre les perches le premier essai de la rencontre. Bézy transforme et Toulouse s'échappe (16-6, 37e). Les Héraultais limitent tout de même la casse à la sirène grâce à une pénalité de Bustos Moyano (16-9, 40e). Un premier acte plutôt heureux pour les Toulousains comme le confirme le revenant Yannick Nyanga au micro de Canal+ Sport : On a fait preuve de beaucoup d'opportunisme, c'est flatteur. On n'a pas beaucoup le ballon. Le score est en notre faveur faudra montrer autre chose et accélérer pour l'emporter. Bustos Moyano fait la différence Les Montpelliérains, eux, ne lâchent rien comme en témoigne cette pénalité rapide de Bustos Moyano (16-12, 45e). Ils sont récompensés de leurs intentions offensives dans la foulée avec Ouedraogo pour transpercer le rideau défensif, Doumayrou au relais et Bustos Moyano à la finition pour le premier essai des locaux. L'ouvreur transforme lui-même et Montpellier prend les devants (19-16, 47e). Le temps fort des hommes de Galthié se poursuit avec une transformation de Bustos Moyano (22-16, 51e). Dans la foulée, le banc toulousain réagit en lançant du très lourd avec les entrées de Thierry Dusautoir, Vincent Clerc, Dan Human ou encore Maxime Médard dans un premier temps puis William Servat et Yohan Montes (58e). Toulouse essaye de se montrer plus imaginatif et percutant mais Nicolas Bézy manque le drop (61e). Le Stade se veut néanmoins plus offensif grâce à un banc de luxe. Cela se traduit notamment par plus de jambes et une mêlée conquérante qui gêne véritablement les Montpelliérains. Malgré cette grosse pression, les locaux manquent une opportunité avec une très longue pénalité de Bustos Moyano un tout petit peu courte (68e). Toulouse tient mieux le jeu et fait la loi en cette fin de rencontre. Si Bézy manque une pénalité (76e), il jaillit magnifiquement sur la dernière action, après la sirène, pour passer la défense en revue, résister à Alcade et inscrire l'essai de la dernière chance (21-22, 80e). Le jeune ouvreur a la balle du hold up au bout des pieds. Une tentative largement dans ses cordes mais qui passe de peu à côté... Les Montpelliérains, soulagés, peuvent exulter. Leur saison est parfaitement lancée.