Mondial 2014 : le onze-type d'Europe1.fr

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LES MEILLEURS - Des Allemands, des Néerlandais, un Brésilien : découvrez le onze-type d'Europe1.fr.

La Coupe du monde s'est achevée dimanche avec le succès de l'Allemagne sur l'Argentine (1-0 a.p.). C'est donc désormais l'heure des bilans et la rédaction d'Europe1.fr s'est amusée à établir un onze-type.

Votants : Benjamin Bonneau, Victor Dhollande-Monnier, Rémi Duchemin, Johann Duriez-Mise, Julien Froment, Julien Ricotta et Nicolas Rouyer.

Manuel NEUER (Allemagne, 4 voix). Si une image devait rester de la Coupe du monde de Manuel Neuer, ce serait sans doute sa parade exceptionnelle, main terriblement ferme, face à Karim Benzema en toute fin de quart de finale. Au sortir d'une saison contrastée avec le Bayern Munich, le portier allemand a également impressionné en huitièmes de finale face à l'Algérie avec plusieurs interventions décisives en dehors de sa surface. Mais, dans le même style, son dégagement du poing face à Gonzalo Higuain en finale a failli lui coûter cher...

Philipp LAHM (Allemagne, 7 voix). Que le joueur du Bayern Munich soulève en premier la Coupe du monde n'est que justice. Homme de base du sélectionneur de la Mannschaft Joachim Löw, il a commencé le Mondial au milieu du terrain avant d'être replacé à son poste d'arrière latéral droit. Son habileté technique et son sens tactique y ont fait une fois de plus merveille.

Ron VLAAR (Pays-Bas, 5 voix). A priori, son pedigree de défenseur d'Aston Villa, 15e seulement de Premier League la saison passée, ne plaidait pas pour Ron Vlaar, 29 ans. Mais, lors de cette Coupe du monde, on a découvert un joueur brillant dans son placement et juste dans ses interventions. Son match de référence, il l'a réalisé en demi-finales contre l'Argentine, où il a été apporté expérience à une jeune défense qui a totalement muselé Lionel Messi. Dommage simplement qu'il ait achevé son match en manquant son tir au but face à Sergio Romero.

Mats HUMMELS (Allemagne, 4 voix). Son absence en huitièmes de finale contre l'Algérie (2-1 a.p.) a laissé un vide. Et des espaces aux adversaires. Le défenseur du Borussia Dortmund a signé son retour contre la France avec un but de la tête et plusieurs interventions décisives. Costaud jusqu'au bout.

 Daley BLIND (Pays-Bas, 4 voix). Nous connaissions Danny, le père, vainqueur de la Ligue des champions avec l'Ajax en 1995. Lors de cette Coupe du monde, nous avons découvert le fils Daley, 24 ans. Dans le 3-5-2 de Louis van Gaal, il a fait montre d'une grande activité sur son côté gauche. Il a conclu son très beau Mondial par un but magnifique face au Brésil (3-0).

Javier MASCHERANO (Argentine, 7 voix). Il ne porte plus le brassard de capitaine de l'Albiceleste, mais il en fut le vrai leader. Le milieu de terrain du Barça, à la hargne contagieuse, a été le socle défensif des finalistes de la Coupe du monde. Il a également signé l'un des gestes techniques de ce Mondial, avec son tacle glissé devant Arjen Robben en toute fin de temps réglementaire en demi-finales (0-0, 4-2 aux tab).

Toni KROOS (Allemagne, 3 voix). Ses coups de pied arrêtés et sa technique hors norme ont fait merveille au sein d'une Nationalmannschaft qui a souvent eu la possession du ballon. Placé en n°10 par Joachim Löw, Kroos, double buteur en demi-finales, a sa place dans notre onze-type dans un poste de milieu "distributeur".

Arjen ROBBEN (Pays-Bas, 7 voix). Des jambes de feu, des accélérations de fou, des défenseurs à la faute et un sens inné du plongeon : la star du Bayern a été l'un des principaux acteurs de ce Mondial, avec, à la clé, la plus belle chevauchée, pour la dernière pique adressée à l'Espagne championne du monde sortante (5-1).

James RODRIGUEZ (Colombie, 7 voix). Voir le joueur de l'AS Monaco sacré meilleur buteur de ce Mondial, avec six réalisations, cela reste une surprise. Et vous auriez pu facilement ajouter à ce titre celui de meilleur joueur, tant la jeune star des Cafeteros, 22 ans, a illuminé ce Mondial par son aisance balle au pied et ses buts magiques.

NEYMAR (Brésil, 5 voix). Sa blessure au dos en quarts de finale a été vécue comme un drame au Brésil, à hauteur des espoirs que le joueur du Barça avait suscités. Avec quatre buts et une passe décisive, le n°10 brésilien a été présent au rendez-vous de ce Mondial à domicile. Ce ne fut pas le cas de tous ses coéquipiers.

Thomas MÜLLER (Allemagne, 5 voix). Cinq buts en 2010, cinq buts en 2014. A seulement 24 ans, Thomas Müller a déjà porté son total de buts en Coupe du monde à 10. Antistar par excellence, le joueur du Bayern Munich est un monstre de polyvalence : aligné d'abord au centre, il a achevé la Coupe du monde sur le côté droit. Mais, à chaque fois, son sens du jeu et sa malice ont impressionné au sein d'un collectif allemand qu'il incarne à merveille.

Keylor NAVAS (Costa Rica, 3 voix), Jan VERTONGHEN (Belgique, 2 voix), Raphaël VARANE (France, 4 voix), Paul POGBA (France, 2 voix) et Angel DI MARIA (Argentine, 2 voix).

Mario YEPES (Colombie, 2 voix), Martin DEMICHELIS (Argentine, 1 voix), Arturo VIDAL (Chili, 1 voix), Lionel MESSI (Argentine, 1 voix), Robin VAN PERSIE (Pays-Bas, 1 voix), Karim BENZEMA (France, 1 voix).

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