Mios en impose

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Romain BEAUVAIS , modifié à
Mios n'a pas manqué son rendez-vous. En finale aller de la Challenge cup, dimanche, les Miossaises se sont imposées face au club turc d'Antalya, à Bordeaux (31-26). Fortes de ce succès, les Girondines sont désormais attendues en Turquie, le week-end prochain, pour décrocher le premier titre européen de leur histoire.

Mios n'a pas manqué son rendez-vous. En finale aller de la Challenge cup, dimanche, les Miossaises se sont nettement imposées face au club turc d Antalya, à Bordeaux (31-26). Fortes de ce succès, les Girondines sont désormais attendues en Turquie, le week-end prochain, pour décrocher le premier titre européen de leur histoire. "L'objectif est de prendre cinq ou six buts d'avance", expliquait la pivot de Mios, Sabrina Ciavatti, avant la rencontre. Contrat rempli pour les Girondines, qui se sont imposées ce dimanche à Bordeaux lors de la finale aller de Challenge Cup face au club turc de Muratpasa Belediyesi SK (31-26). Mais que ce fut laborieux. "On a eu peur de gagner. On s'est trop relâché et on a jeté trop de balles alors qu'elles ne nous mettaient pas une pression particulière. Même si nous avons fait des erreurs techniquement et tactiquement, je suis fière de mon équipe car elle a su réagir", constate Agata Genes Szukielowicz. Avec un retard d'un but à la pause (12-13), la partie était en effet loin d'être gagné. "L'entraîneur nous fait énormément confiance car il nous connaît très bien. Il nous a dit: «On ne peut pas perdre la finale ici mais s'il faut la perdre, ce sera là-bas en Turquie», indique la capitaine de Mios. Des propos qui ont porté leurs fruits puisqu'en seconde période, les protégées d'Emmanuel Mayonnade ont montré de meilleures intentions tant sur le plan défensif qu'offensif, même si les Turques étaient encore à un but à dix minutes de la fin. Szukielowicz: "Aller chercher cette Coupe en Turquie" Face à un défi physique imposé par le club d'Antalya, les Miossaises ne s'attendaient pas à une telle agressivité même si "elles l'avaient remarquées lors de la séance vidéo, avoue Agata Genes Skielowicz. J'espère qu'en Turquie, les arbitres suédoises oseront siffler les fautes comme cela a été le cas chez nous". Les Girondines sont désormais prévenues, elles devront réaliser un match parfait pour conserver l'avance de cinq buts acquise à Bordeaux. "Vous savez un match de handball cela va tellement vite qu'un tel avantage, c'est peu et beaucoup à la fois. C'est sûr, je préfère être à ma place qu'à la leur, c'est une certitude", indique l'entraîneur, Emmanuel Mayonnade. Même si leur coach reste très mesuré, les joueuses y croient plus que jamais. "On va se battre pour ramener ce titre. Je me souviens quand on est rentré à deux heures du matin avec la Coupe de France, la salle de Mios était pleine à craquer et les enfants étaient déguisés et maquillés pour fêter notre victoire. Là, je n'imagine même pas ce que cela pourrait être si on gagne ce trophée. Mais, il faut d'abord aller chercher cette Coupe en Turquie", souffle la capitaine. Plus que soixante minutes avant de réaliser leur rêve.