Mendy bute sur plus fort que lui

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Anthony LEFORT , modifié à
Il n'y a pas eu de surprise, samedi soir, à Bucarest. A domicile, Lucian Bute a conservé pour la huitième fois sa ceinture IBF des super-moyens, en envoyant au tapis le Français Jean-Paul Mendy, dont c'était le premier et dernier championnat du monde. L'arbitre de ce duel très déséquilibré a arrêté les frais dans le quatrième round, quand Bute a mis KO Mendy grâce à un direct du gauche impressionnant !

Il n'y a pas eu de surprise, samedi soir, à Bucarest. A domicile, Lucian Bute a conservé pour la huitième fois sa ceinture IBF des super-moyens, en envoyant au tapis le Français Jean-Paul Mendy, dont c'était le premier et dernier championnat du monde. L'arbitre de ce duel très déséquilibré a arrêté les frais dans le quatrième round, quand Bute a mis KO Mendy grâce à un direct du gauche impressionnant ! Highway to Hell. Jean-Paul Mendy ne s'y méprenait pas en choisissant la chanson du groupe AC/DC pour entrer, sur la pointe des pieds, dans la Romexpo de Bucarest, où une assistance hostile de 10 000 personnes l'attendait... de pied ferme. Ce samedi soir, le Français n'a pas fait le poids contre le Canadien d'origine roumaine Lucian Bute, lors du championnat du monde de l'IBF des super-moyens. C'est peu de l'écrire, puisque l'arbitre, Marlon Wright, a arrêté le combat dès le quatrième round... En écourtant les débats, ce dernier a sans doute mis fin à la carrière chaotique de Mendy. Âgé de 37 ans, le Parisien, invaincu jusqu'ici (29 victoires, dont 16 par KO ; 1 nul), a fait son temps sur les rings. C'était seulement sa première chance mondiale. Ce sera sa dernière, aussi... Le champion de France de la catégorie entre 2002 et 2005, qui n'avait plus boxé depuis un an, est allé au tapis sur un direct du gauche étourdissant. Net et sans bavure. Brahim Asloum, dernier Tricolore champion du monde, en 2007, peut toujours attendre un successeur... Mais difficile d'en vouloir à Mendy. Son courage n'a pas suffi face à ce diable de Bute, véritable rockstar dans son pays natal. Pour la huitième fois, mais la première devant ses supporters roumains, le gaucher de Pechea, hermétique à toute pression, a conservé sa ceinture IBF et montré qu'il était bel et bien le numéro un incontesté et incontestable des poids super-moyens (29 victoires, dont 24 par KO). Pour lui, Mendy n'était qu'une étape, une défense obligatoire vers Kelly Pavlik, Carl Froch ou Andre Ward. Vers, en fait, son paradis pugilistique...