MU tient bon la barre

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P.R. , modifié à
Grâce à un Wayne Rooney retrouvé et auteur d'un doublé, Manchester United a dominé Aston Villa 3 buts à 1 et conforté sa place de leader mardi soir. Une soirée également marquée par les succès d'Arsenal, vainqueur sans briller d'Everton (2-1), et de Chelsea qui, sans Torres, l'a emporté 4 buts à 2 à Sunderland. Des prétendants qui restent toutefois à distance respectable des Red Devils.

Grâce à un Wayne Rooney retrouvé et auteur d'un doublé, Manchester United a dominé Aston Villa 3 buts à 1 et conforté sa place de leader mardi soir. Une soirée également marquée par les succès d'Arsenal, vainqueur sans briller d'Everton (2-1), et de Chelsea qui, sans Torres, l'a emporté 4 buts à 2 à Sunderland. Des prétendants qui restent toutefois à distance respectable des Red Devils. "Si Wayne Rooney est à la traîne, c'est uniquement comparé au paquet de buts qu'il a inscrit la saison dernière. Mais je ne suis pas inquiet." Et il a bien raison de ne pas s'inquiéter, Sir Alex Ferguson ! L'entraîneur des Red Devils, à la tête de la seule équipe de Premier League encore invaincue, a en effet pu apprécier l'abnégation de son poulain, grand artisan du nouveau succès mancunien, face à Aston Villa à l'occasion de la 25e journée (3-1). Auteur de trois buts toutes compétions confondues (deux en Premier League, un en Ligue des champions, ndlr) à l'entame de cette rencontre, l'ancien d'Everton a signé un doublé face aux hommes de Gérard Houllier - ses premières réalisations dans le jeu en championnat, avec une ouverture du score sur une passe de Van der Sar après 50 secondes de jeu - avant d'offrir à Vidic le dernier but de la soirée sur sa dixième passe décisive (3-1, 64e). Ce qui n'est pas forcément pour déplaire à son coach. "Wayne bénéficiait l'an passé du travail de Dimitar (Berbatov, ndlr), mais cette année c'est le contraire. Si Berbatov termine la saison avec 30 buts et Wayne avec 10, je serais plus que content." Côté Aston Villa, si Darren Bent a inscrit son deuxième but en deux matches, les hommes de Gérard Houllier restent englués dans le ventre mou du classement. Tout le contraire des Mancuniens, qui conservent cinq longueurs d'avance sur leur premier poursuivant, Arsenal. Les Gunners ont pourtant bien failli connaître une drôle de désillusion face à Everton. En accordant à Louis Saha, pourtant hors-jeu d'un bon mètre, le premier but de cette rencontre (0-1, 24e), l'arbitre Lee Mason a tout fait pour pourrir l'ambiance d'un match également marqué par la distribution de huit cartons jaunes. Mais Andreï Arshavin (1-1, 70e) puis Laurent Koscielny, de la tête (2-1, 75e), en l'espace de cinq minutes, ont renversé la vapeur après le repos, assurant aux Canonniers de bien débuter un mois de février qui pourrait leur permettre, avec des matches face à Newcastle, Wolverhampton ou Stoke City, de rester plus que jamais dans la course au titre. Un titre auquel Chelsea n'a pas encore dit adieu, après avoir signé mardi soir un troisième succès de rang en championnat. En l'absence de David Luiz et Fernando Torres, débarqués dans les dernières heures du mercato mais non qualifiés pour ce déplacement à Sunderland, certains Blues, à l'image de Nicolas Anelka, titularisé aux côtés de Didier Drogba sur le front de l'attaque, avaient forcément à coeur de bien figurer. Et si Sunderland, emmenée par un Stéphane Sessegnon pas encore dans le rythme, a bien ouvert le score par Phil Bardsley, profitant de l'apathie de la défense londonienne et d'un Petr Cech pas dans un grand soir (1-0, 4e), c'est Salomon Kalou, déjà buteur face à Everton en Cup et bien lancé par Anelka, qui a donné l'avantage aux siens (2-1, 24e), après l'égalisation de Lampard sur penalty (1-1, 15e). L'enfant de Trappes clôturera même la marque dans le temps additionnel, à la réception d'un bon service de Malouda (4-2, 92e). De quoi permettre aux Blues de rester à dix points de MU avant la réception des Reds de Liverpool dimanche. Un match et une date que Fernando Torres a déjà cochés d'une croix... rouge.