MU a de la ressource

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PAUL ROUGET , modifié à
Malgré un onze de départ profondément remanié, Manchester United n'a pas tremblé pour disposer de Fulham (2-0), samedi après-midi, et rester ainsi confortablement installé tout en haut du classement avec 10 points d'avance sur Arsenal, qui joue dimanche à Blackpool. Une 32e journée de Premier League également marquée par la difficile victoire de Chelsea face à la lanterne rouge Wigan (1-0), ainsi que par le succès de la troisième et dernière formation anglaise engagée en Ligue des champions, Tottenham, face à Stoke (3-2).

Malgré un onze de départ profondément remanié, Manchester United n'a pas tremblé pour disposer de Fulham (2-0), samedi après-midi, et rester ainsi confortablement installé tout en haut du classement avec 10 points d'avance sur Arsenal, qui joue dimanche à Blackpool. Une 32e journée de Premier League également marquée par la difficile victoire de Chelsea face à la lanterne rouge Wigan (1-0), ainsi que par le succès de la troisième et dernière formation anglaise engagée en Ligue des champions, Tottenham, face à Stoke (3-2). Ça va commencer à se préciser. Avec 10 points d'avance sur son dauphin Arsenal, qui compte certes deux matches en moins, à six journées du terme de cet exercice 2010-2011, Manchester United n'a jamais été aussi proche d'un 19e titre de champion. L'impression de sérénité dégagée par cette formation lors de la victoire acquise sans trembler contre Fulham samedi après-midi (2-0) n'est également pas anodine à l'entame d'un emballage final qui pourrait la voir triompher sur trois tableaux. En attendant et avec huit changements par rapport au onze de départ aligné lors du quart de finale aller de Ligue des champions remporté à Stamford Bridge (1-0) - seuls Patrice Evra, Nemanja Vidic et Antonio Valencia débutant ce match face à Fulham - les Red Devils s'attendaient peut-être à éprouver quelques difficultés face à des Cottagers qui leur ont souvent posé quelques problèmes par le passé. Mais il n'en fut rien. Car plus la saison avance, plus cette équipe ressemble à une implacable machine, qui a remporté samedi après-midi sa sixième victoire de rang toutes compétitions confondues et donc renforcé encore un peu plus sa position au sommet de la Premier League. Un 20e succès en championnat qui s'est rapidement dessiné sous le soleil mancunien, dans le sillage d'un trio Nani-Valencia-Berbatov omniprésent. Si les deux premiers se signalent d'abord en plaçant quelques banderilles, le Bulgare, servi par Nani après un une-deux avec Anderson, parvient à ouvrir le score de près (1-0, 12e). Alex Ferguson, qui n'est pas le dernier à se plaindre des décisions arbitrales ou des récentes suspensions dont lui-même ou Wayne Rooney ont fait l'objet, ne trouvera probablement cette fois rien à redire sur cette 21e réalisation de l'ancien buteur des Spurs, en position de hors-jeu au moment de recevoir le ballon. Un avantage qui va rapidement doubler quand Nani, décidément intenable et parfaitement servi par Evra sur l'aile gauche, se joue de Schwarzer, sorti à sa rencontre, et centre pour Valencia, qui propulse de la tête le cuir au fond des filets (2-0, 32e). Un score qui n'évoluera pas après le repos mais qui fait les affaires d'une équipe où la rotation n'est pas un vain mot, à l'image de la rentrée de Michael Owen à vingt minutes du terme. Crouch tente de se faire pardonner Carlo Ancelotti a lui aussi pu faire tourner à Stamford Bridge, mais dans une moindre mesure. En plaçant Fernando Torres, décevant face à MU, sur le banc des remplaçants, le technicien italien a peut-être souhaité prouver que c'est lui, et lui seul, qui décide de son onze de départ. Mais même sans l'Espagnol, à qui Nicolas Anelka avait été préféré, les Blues ont longtemps peiné avant de faire la différence après l'heure de jeu, alors que Torres venait d'effectuer son entrée en jeu ! Une réalisation tout sauf limpide signée Florent Malouda (1-0, 67e), après un cafouillage monstre et une faute du champion du monde ibérique sur le portier des Latics. Voilà les Londoniens de retour sur le podium de Premier League, mais il faudra faire plus mardi à Old Trafford pour encore rêver de la Ligue des champions. La prestigieuse compétition européenne, Tottenham l'a découverte cette saison mais risque de lui dire très vite adieu après la grosse déconvenue subie à Santiago-Bernabeu face au Real mardi dernier (4-0). Les Spurs peuvent toujours espérer voir la prochaine édition grâce à une victoire face à Stoke (3-2) qui les ramène à trois longueurs de Manchester City, actuel détenteur du dernier strapontin pour la Ligue des champions. Si les hommes d'Harry Redknapp n'ont pas vraiment brillé à White Hart Lane, Peter Crouch, auteur d'un doublé, s'est lui fait quelque peu pardonner après sa rapide (et stupide) expulsion madrilène.