Lucas-Pellegrini, ça sent la fin

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E.D. , modifié à
Malgré une collaboration fructueuse, récompensée par deux titres mondiaux conquis aux derniers Mondiaux de Shanghai, les chemins de Federica Pellegrini et de Philippe Lucas risquent fort de se séparer. La star italienne, informée des échanges entre Lucas et sa fédération, a avoué toute sa déception et ne craint pas un retour en Italie. Sans l'entraîneur bodybuildé.

Malgré une collaboration fructueuse, récompensée par deux titres mondiaux conquis aux derniers Mondiaux de Shanghai, les chemins de Federica Pellegrini et de Philippe Lucas risquent fort de se séparer. La star italienne, informée des échanges entre Lucas et sa fédération, a avoué toute sa déception et ne craint pas un retour en Italie. Sans l'entraîneur bodybuildé. Pourtant consacrée lors des récents Mondiaux de Shanghai avec à la clé deux nouveaux titres mondiaux pour la diva italienne sur 200m et 400m nage libre, la collaboration débutée en février dernier entre Federica Pellegrini et son entraîneur Philippe Lucas a sans doute vécu. En Chine, l'entraîneur bodybuildé, auquel sa nageuse n'avait pas manqué de rendre hommage dès sa victoire sur 400m, avait botté en touche devant les questions pressantes d'observateurs, soucieux de connaître l'avenir de ce duo gagnant avec "La Pellegrini". En marge des Championnats d'Italie en petit bassin, disputés à Ostie, la Transalpine a livré une première réponse et expliqué les conditions d'une probable séparation: "Je regrette la manière dont cela se termine, a commenté le jour de ses 23 ans, Pellegrini, citée par le Corriere del Veneto. Il ne m'a pas parlé, il a seulement parlé à la Fédération (FIN, fédération italienne de natation). Je m'en étais remis à lui dès la première rencontre, je me souviens encore des mots que nous avions échangés avec mes parents." A l'évidence, la nageuse, qui avait accepté de suivre son nouveau mentor à Paris, mais a exprimé le souhait de rentrer s'entraîner en Italie, ignorait encore la teneur exacte des échanges entre la FIN et un technicien français, que ses engagements auprès du Lagardère Paris Racing, contraignent à rester fidèle à la capitale. "S'il ne peut pas venir à Vérone, il peut me le dire. C'est un adulte..." Et de lâcher sur le ton d'un espoir déçu: "Je suis assez grande pour comprendre. Nous devrons sûrement nous expliquer par téléphone, pour clarifier la situation" Rassuré par son nouveau doublé à Shanghai sur ses capacité à briller dans un an aux JO de Londres, Pellegrini ne craint pas à l'évidence la rupture qui s'annonce: " Le changement ne me fait plus peur."