Les Lakers reçus trois sur trois

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F.K. de Sports.fr , modifié à
Début de saison réussi pour les Lakers. Et pour leur troisième match, les champions en titre n'ont guère eu besoin de forcer pour s'imposer 107-83 face aux Warriors et à demeurer l'une des quatre équipes encore invaincues.

Début de saison réussi pour les Lakers. Et pour leur troisième match, les champions en titre n'ont guère eu besoin de forcer pour s'imposer 107-83 face aux Warriors et à demeurer l'une des quatre équipes encore invaincues. Trois matches, trois victoires: les champions en titre n'ont pas manqué leur tout début de saison. Le derby dominical de Californie entre Lakers et Warriors donnait certes lieu à un duel d'invaincus mais entre les champions en titre et l'un des cancres de la dernière saison, la rencontre a donné lieu à la démonstration attendue des hommes de Phil Jackson. A tel point que le sort de la rencontre était scellé dès le premier quart, conclu avec 20 points d'avance par Kobe Bryant et consorts. Le MVP des dernières Finals n'a pourtant pas forcé, Bryant se contentant ainsi de 20 points et 7 rebonds. Comme lors de la première rencontre face aux Rockets, c'est ainsi son compère all-star Pau Gasol qui a été le plus impressionnant puisque l'Espagnol a compilé un nouveau double-double avec 26 points et 12 rebonds au compteur, rendant un réussi 10 sur 19 aux tirs. Et si Ron Artest passait au travers en manquant huit de ses neuf premiers tirs, Lamar Odom, lui aussi à son aise près du cercle avec 16 points-14 rebonds, et Derek Fisher, en réussite avec 14 points à 5 sur 6 aux tirs, faisaient preuve de la même efficacité que leurs leaders. C'en était évidemment trop pour des Warriors privés de Stephon Curry, blessé à la cheville, et mis au tapis dès les premières minutes. Quelques jours après ses 46 points passés aux Rockets, Monta Ellis pouvait bien inscrire 20 points, il en aurait fallu bien plus pour faire oublier le calvaire de ses partenaires, à l'image d'un David Lee fanny ou d'un Charlie Bell en mal de réussite avec son 3 sur 10 aux tirs. Et ce ne sont pas les premiers points de leur rookie Jeremy Lin, à son avantage dans la tentative de révolte de Golden State au cours du troisième quart (12-1) mais auteur de cinq fautes en seulement 11 minutes, qui allaient suffire au bonheur des Warriors. A l'inverse Phil Jackson pouvait apprécier le spectacle. Il ne s'agit certes que du troisième match de l'année, mais l'entraîneur qui compte plus de bagues de champions que de doigts reconnaissait "avoir vu 30 à 35 minutes de basket intéressant, alors qu'à cette époque de l'année on en est encore, logiquement, à construire l'identité de l'équipe et à développer ses repères collectifs." Il n'y a bien eu que les 20 pertes de balle qui l'ont fait tiquer...