Les Lakers ne s'arrêtent plus

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François KULAWIK , modifié à
Le champion est lancé. A dix jours à peine de la fin de la saison régulière, les Lakers n'en finissent plus en effet d'enchaîner les victoires. Dernière démonstration en date, la correction infligée aux Mavs 110-82, les Californiens prenant une option quasi définitive sur la deuxième place de la Conférence Ouest. Avant de profiter de l'effondrement des Spurs pour viser la première ?

Le champion est lancé. A dix jours à peine de la fin de la saison régulière, les Lakers n'en finissent plus en effet d'enchaîner les victoires. Dernière démonstration en date, la correction infligée aux Mavs 110-82, les Californiens prenant une option quasi définitive sur la deuxième place de la Conférence Ouest. Avant de profiter de l'effondrement des Spurs pour viser la première ? Rien ne sert de courir, il faut partir à point assurait La Fontaine. Pour les Lakers, le bon moment pour démarrer pleinement leur saison était donc le All-Star Game. Souvent poussifs auparavant, voire méconnaissables comme lors du revers honteux concédé mi-février chez les cancres de Cleveland, les champions en titre apparaissent depuis métamorphosés. En atteste leur série de succès enregistrés depuis la coupure du All-Star week-end. Si ce n'est une défaite concédée à Miami, les troupes de Phil Jackson en sont en effet désormais à 16 victoires en 17 matches ! Et les derniers succès enregistrés prennent le plus souvent des allures de démonstration. Après avoir donné la leçon aux Hornets en début de semaine, les Californiens ont en effet remis ça pour le choc au sommet face aux Mavs. Dallas a certes tenu la comparaison jusqu'à la pause, pointant alors à trois longueurs de Los Angeles (54-51), mais par la suite il n'y avait bien plus qu'une seule équipe sur le parquet: le dernier quart a ainsi été à sens unique, les Lakers passant en effet un 28-12 à leurs visiteurs. Forcément frustrant pour les Texans. Notamment pour Jason Terry, qui passait ses nerfs en poussant Steve Blake dans le dos alors que celui-ci tentait vainement de pénétrer. S'ensuivait alors une échauffourée au cours de laquelle Matt Barnes et Brendan Haywood se montraient les plus virulents et récoltaient une expulsion après une longue interruption. Et maintenant, la première place ? Le score était pourtant déjà acquis, les Californiens pointant alors avec 17 longueurs d'avance. Car si les Texans ne pouvaient compter que sur la verve de Dirk Nowitzki, auteur de 27 points et 13 rebonds, les Lakers, eux, avançaient groupés. Ainsi, dans le sillage de Kobe Bryant, meilleur marqueur de la rencontre avec 28 points, Pau Gasol a suivi avec 20 points et Lamar Odom et Andrew Bynum ont complété le tableau avec 16 points-11 rebonds et 18 points-13 rebonds. Ajoutez-y les 13 points de Ron Artest et les 13 points de Peja Stojakovic ou les 11 de Jose Barua paraissaient bien peu de chose. Rodrigue Beaubois participait d'ailleurs au naufrage texan. En 16 minutes de présence, le Tricolore a en effet dû se contenter de 5 points à 2 sur 8 aux tirs, 4 rebonds et 2 passes. Aussi en aurait-il fallu bien plus pour que les Mavs échappent à une défaite synonyme de troisième place dans la Conférence Ouest. A sept matches de la fin de saison régulière, les Texans comptent en effet désormais 1½ match de retard sur les Californiens, qui, eux, peuvent désormais voir plus haut. Alors qu'ils accusaient encore sur les Spurs sept matches de débours il y a dix jours, les Lakers ont pleinement profité des cinq défaites de rang des leaders de la Ligue, l'écart ayant en effet été ramené à 2½ matches. La confrontation au sommet entre les deux équipes prévue au Staples Center d'ici dix jours pourrait bien être décisif...