Les Cowboys dans la boue

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Thomas PISSELET , modifié à
Chaque mardi, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. La sixième journée a confirmé que les Cowboys, battus par les Vikings (24-21), étaient encore loin du Super Bowl qui aura lieu dans leur stade cet hiver. Les Jets, tombeurs des Broncos (24-20), sont eux sur la bonne voie. Tout comme les Steelers, qui ont retrouvé Ben Roethlisberger.

Chaque mardi, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. La sixième journée a confirmé que les Cowboys, battus par les Vikings (24-21), étaient encore loin du Super Bowl qui aura lieu dans leur stade cet hiver. Les Jets, tombeurs des Broncos (24-20), sont eux sur la bonne voie. Tout comme les Steelers, qui ont retrouvé Ben Roethlisberger. LE FLOP : Dallas Cowboys Ce devait être leur saison, avec au bout leur Super Bowl, dans leur flamboyant Dallas Stadium. Mais les Cowboys ont un tel retard à l'allumage qu'ils risquent de ne jamais revenir dans la course aux playoffs. Après cinq matches, ils n'en ont remporté qu'un. Depuis 1990, seules cinq équipes ont réussi à voir les phases finales après une entame aussi poussive. En déplacement dans le Minnesota ce week-end, lors de la sixième journée de NFL, Dallas a encore dominé son adversaire statistiquement. Mais son indiscipline lui est revenue cher. Onze pénalités ont coûté 91 yards à la franchise texane, qui ne s'est inclinée que d'un rien face aux Vikings, sur un field goal de 38 yards signé Ryan Longwell à 4'03" de la fin (21-24). Sur l'ensemble de leurs cinq rencontres, les partenaires de Tony Romo (24/32, 220 yards, 3 TD, 2 int) ont concédé 404 yards de pénalité. Ce ne sont pas les pires dans la ligue, mais quand les objectifs sont aussi élevés, ces erreurs comptent double. Derniers d'une division NFC East relevée, les Boys ont désormais besoin d'un miracle pour refaire surface. LE TOP : New York Jets LaDainian Tomlinson n'est pas fini ! Le running-back All-Pro, lâché par les San Diego Chargers durant l'intersaison et désormais aux Jets, a prouvé ce week-end qu'il avait encore des jambes en inscrivant deux touchdowns à la course dans le dernier quart-temps qui ont permis à New York de faire la différence contre les Denver Broncos (24-20). Mais plus que "L.T.", c'est toute la franchise de Big Apple qui est en forme car ce succès est le cinquième d'affilée après une défaite en début de saison concédée face aux Baltimore Ravens (9-10). Leaders de la division AFC East, les hommes de Rex Ryan sont pour l'instant à la hauteur de leurs ambitions. "Avoir cinq victoires et une défaite suffit pour être premier et avoir le meilleur bilan de la NFL, se réjouit le coach sur le site de l'équipe. Mais je pense qu'on peut encore s'améliorer dans tous les secteurs." Ça promet. LE JOUEUR : Ben Roethlisberger (Pittsburgh Steelers) Le retour sur les terrains de Ben Roethlisberger était attendu. Il a eu lieu ce week-end. Suspendu par la NFL lors des quatre premiers matches de la saison pour avoir enfreint le code de conduite de la ligue nord-américaine, le quarterback des Steelers avait des fourmis dans le bras, ce qui ne l'a pas empêché de réussir sa première sortie depuis plus de neuf mois (16/27, 257 yards, 3 TD, 1 int, 112,7 de rating) avec trois passes de touchdown pour Mike Wallace, Hines Ward et Heath Miller qui ont permis à Pittsburgh de l'emporter facilement face aux Cleveland Browns (28-10). "Big Ben" a en plus été rassuré par l'accueil chaleureux du public: "J'y ai pensé en arrivant (au stade). J'étais très ému avant le match, entendre les encouragements a été quelque chose de spécial." Avec lui, les champions 2008-09 vont faire encore plus mal. LA STAT : 7 (San Diego Chargers) Sept, comme le nombre de sacks subis par Philip Rivers. Le quarterback des Chargers a été complètement abandonné par sa ligne offensive face aux Rams, qui se sont imposés d'une courte tête (20-17) une semaine après avoir pris un bouillon contre les Detroit Lions. San Diego, très mal parti cette saison et seulement deuxième de sa division (2 v., 4 d.), possède pourtant la meilleure attaque de la NFL (432 yards gagnés par match) et la meilleure défense (255,2 yards cédés en moyenne), mais la pression défensive de St. Louis a fait déjouer le talentueux stratège californien (22/37, 249 yards, 1 TD, 1 int). "On ne peut pas continuer à dire: 'voilà qui nous sommes mais nous faisons ça', s'agace-t-il. Ce que nous sommes, c'est un bilan de deux victoires et quatre défaites. Indigne d'un candidat au titre. LA PHRASE : "C'est comme si Tom et moi, on ne s'était jamais quitté", Deion Branch (New England Patriots) Après quatre saisons et quatre matches sous le maillot des Seattle Seahawks, Deion Branch a effectué son comeback aux Patriots. Enrôlé cinq jours seulement après le départ de Randy Moss, le receveur écarté n'a pas mis longtemps à reconquérir le public du Gillette Stadium. Avec 98 yards et neuf passes captées, son entente avec le quarterback de New England, Tom Brady, a été parfaite. "Tom et moi avons été éloignés pendant quatre ans mais c'est comme si on ne s'était jamais quitté", a-t-il déclaré après-coup. Une association du tonnerre qui a permis aux Pats de coiffer les Baltimore Ravens sur le fil, en prolongation (23-20, a.p.), après avoir accusé dix longueurs de retard en début de dernier quart-temps. "On se connait depuis très longtemps, a ajouté Tom Brady. Je pense qu'il y a une certaine alchimie entre nous."