Les Canaris volent bas

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le FC Nantes est dans une situation critique. Dix-huitièmes de Ligue 1, les Canaris, qui affrontent l'OL mardi en match décalé de la 35e journée, sont actuellement à la lutte avec Saint-Etienne, Sochaux et Caen pour ne pas descendre à l'étage inférieur. Un maintien que les hommes d'Elie Baup vont devoir obtenir dans une ambiance des plus hostiles.

Le FC Nantes est dans une situation critique. Dix-huitièmes de Ligue 1, les Canaris, qui affrontent l'OL mardi en match décalé de la 35e journée, sont actuellement à la lutte avec Saint-Etienne, Sochaux et Caen pour ne pas descendre à l'étage inférieur. Un maintien que les hommes d'Elie Baup vont devoir obtenir dans une ambiance des plus hostiles.Chaque point commence à valoir son pesant d'or en cette fin de saison ! Et la rencontre opposant Lyon à Nantes, mardi à Gerland, pour le compte de la 35e journée de Ligue 1 ne va pas déroger à la règle. Si l'OL doit assurer une qualification en Ligue des Champions pour la saison prochaine, les Canaris, eux, cherchent désespérément à se maintenir parmi l'élite. Malheureusement pour les Nantais, les indicateurs ne sont pas au beau fixe et la situation se dégrade de semaine en semaine.Côté terrain, les partenaires de Jérôme Alonzo montrent des signes de résignation étonnants. Il suffit de dérouler le scénario du dernier match de championnat contre Le Havre, la lanterne rouge, pour s'en apercevoir. Une bonne occasion de prendre les trois points afin d'aborder la dernière ligne droite dans les meilleures conditions. Mais après l'ouverture du score de Bekamenga pour le FCNA (24e), les Normands ont su réagir pour finalement décrocher un succès grâce à des buts de Diallo (40e) et Marange (61e). Un véritable cauchemar.Kita indésirableEt les conséquences de ce revers ne se sont pas faites attendre en coulisses avec des supporters en colère qui ont notamment pénétré dans l'enceinte de la Beaujoire lors d'une séance à huis-clos pour y déployer des banderoles hostiles aux joueurs et au président Waldemar Kita. Un homme décidément fort peu apprécié en Loire-Atlantique. Samedi, en marge de la finale de la Coupe de France et de la Coupe Gambardella, Kita s'est même accroché physiquement avec des supporters venus clamer leur dégoût quant à la politique de leur dirigeant.Mardi dans cette ambiance délétère, Nantes se rend à Lyon pour ramener quelque chose et surtout pour se lâcher comme l'a confirmé son entraîneur Elie Baup : "Il n'y a plus de calcul à faire. On est dans la zone de relégation et, quelque part, on a quatre matches pour remonter en Ligue 1. La première pierre sera contre Lyon. Je ne parle pas du résultat qui sera très compliqué, mais de la manière qui sera un révélateur pour la suite." Les Nantais devront donc faire preuve d'orgueil afin de prouver qu'ils méritent de rester parmi l'élite. Dans le cas contraire, le nid des Canaris pourrait bien prendre feu.