Les Bulls en finissent

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François KULAWIK , modifié à
Cette fois, Indiana n'a rien pu faire. Après avoir souvent fait mieux que résister lors des quatre premières manches de leur série face aux Bulls, les Pacers n'ont pas pesé lourd dans le match 5. Portés par le tandem Derrick Rose-Luol Deng, respectivement 25 et 24 points, Chicago s'est en effet aisément imposé 116-89 et en a ainsi terminé avec le premier tour, conclu sur une qualification 4-1. Place au vainqueur de la série Orlando-Atlanta (2-3).

Cette fois, Indiana n'a rien pu faire. Après avoir souvent fait mieux que résister lors des quatre premières manches de leur série face aux Bulls, les Pacers n'ont pas pesé lourd dans le match 5. Portés par le tandem Derrick Rose-Luol Deng, respectivement 25 et 24 points, Chicago s'est en effet aisément imposé 116-89 et en a ainsi terminé avec le premier tour, conclu sur une qualification 4-1. Place au vainqueur de la série Orlando-Atlanta (2-3). On a retrouvé la meilleure équipe de la Ligue ! Après quatre premières manches passées à péniblement composer avec la résistance des Pacers, les Bulls ont en effet enfin tenu leur rang. Tête de série numéro un dans la Conférence Est, Chicago a fait honneur à son statut en dévorant pour de bon le Petit Poucet de ce premier tour. Cette fois, ce sont en effet les troupes de l'Illinois qui ont fait la course en tête. Et si Indiana s'est mis à rêver au retour des vestiaires, revenant brièvement à quatre longueurs (61-57) après en avoir accusés 15 dès le premier acte, la réaction de leurs hôtes en général et de Derrick Rose en particulier a sonné le glas de leurs derniers espoirs. Un 23-8 plus tard et Chicago pouvait enfin avoir l'esprit tourné vers les demi-finales de Conférence, les premières depuis 2007. Et être rassurés sur l'état de la cheville de leur maître à bien jouer, victime d'une légère entorse, ce week-end, lors du match 4 de la série. Pourtant handicapé par les fautes, Derrick Rose a en effet livré une prestation digne de son futur (probable) titre de MVP. Car non content de terminer meilleur marqueur du match avec ses 25 points à 8 sur 17 aux tirs, le jeune meneur a donc également été décisif à l'heure de ramener les Pacers à la raison : avec 10 points inscrits en à peine cinq minutes, c'est bien lui qui a précipité leur perte. Noah, un "sale joueur" ? "Je reste sans voix car j'ai du mal à y croire, pouvait-il s'émerveiller à l'issue de la rencontre, c'est vraiment une grande réussite. Je suis heureux pour mes coéquipiers, pour le staff car ils ont fait un boulot incroyable, et pour nos fans. Ils sont exceptionnels et ils le méritent." Pas sûr néanmoins qu'au prochain tour, l'armée en rouge et noir déferle chez l'adversaire comme elle l'a fait ce week-end chez les voisins d'Indianapolis. Ni Atlanta, en position de force (3-2) malgré la défaite concédée ce mardi en Floride, ni Orlando ne sont la porte à côté... Pour autant, les Bulls partiront, là encore, avec les faveurs des pronostics. Notamment si l'on considère que les hommes de Tom Thibodeau ont donné la leçon à Indiana malgré un Carlos Boozer transparent comme rarement. Avec seulement 16 minutes de jeu pour 2 points, 5 rebonds et... 4 fautes, l'ancien Jazz n'a fait en effet que passer. De quoi d'ailleurs permettre aux Pacers de tenir enfin le choc au rebond (38-38). Sous les yeux, pour la première fois, de son grand père Zacharie, ovationné dès qu'il apparaissait sur les écrans du United Center, Joakim Noah a pourtant donné de sa personne. Non seulement en compilant 14 points, 8 rebonds et 4 contres en 32 minutes, mais également en faisant dégoupiller ses vis-à-vis Tyler Hansbourgh et Josh McRoberts, renvoyé aux vestiaires à la fin du troisième quart. "C'est un sale joueur, honnêtement." se laissait ainsi aller, amer, Danny Granger à l'issue du match. Pacer le plus prolifique, ce mardi, avec ses 20 points et 6 rebonds, Granger reprochait en effet au Tricolore de jouer des coudes sous les panneaux. C'est pourtant bien McRoberts qui avait été rattrapé par la patrouille arbitrale, son coup de coude lancé à la gorge de l'ancien Gator lui valant une deuxième faute flagrante synonyme d'expulsion."Je ne joue pas plus dur qu'un autre, tentait, quant à lui, de se défendre le Français, c'est une vraie bataille, mais je ne cherche pas à blesser quelqu'un, juste à gagner." Avec succès, donc.