Les Bleus retrouvent l'Islande

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Benoît CONTA , modifié à
EURO 2010 - La France sera opposée à l'Islande samedi.

La France retrouve l'Islande dans le cadre des demi-finales de l'Euro. Forcément spécial. A l'heure de retrouver l'Islande, samedi, lors de sa demi-finale de l'Euro autrichien, les Bleus se remémoreront forcément cette finale olympique à Pékin, face à ces mêmes Islandais et le succès plein d'autorité (28-23) qui les avait propulsés tout en haut de l'Olympe. Un an et demi plus tard, les partenaires d'Olafur Stefansson se retrouvent de nouveau sur la route d'un exploit français : celui de signer un triplé inédit (JO-Mondiaux-Euro). Cette rencontre, qui leur ouvrira les portes d'une finale face à la Croatie ou la Pologne, s'annonce toutefois piégeuse. Le premier écueil à éviter sera de s'appuyer sur le match disputé entre les deux collectifs, deux jours avant le démarrage de l'Euro, lors du traditionnel tournoi de Paris. Les Bleus s'en étaient alors donné à coeur joie et avaient offert une véritable démonstration à leur public (35-25). A Vienne, le contexte sera tout autre. Onesta : "Ils courent pendant soixante minutes comme s'ils avaient des piles" Comme les joueurs de Claude Onesta, les Islandais n'ont d'ailleurs pas connu la défaite durant la compétition, même s'ils ont été tenus en échec à trois reprises par la Serbie (29-29), l'Autriche (37-37) et la Croatie (26-26). Ils s'appuieront une nouvelle fois sur Olafur Stefansson, sans conteste le meilleur arrière droit de la planète et dont les coups de patte gauche et l'expérience font toujours mal. Autour de lui, on peut également citer le demi-centre Arnor Atlason ou le puissant pivot Robert Gunnarsson. "Les Islandais, on les connaît. Chaque fois que vous dormez, ils vous marchent dessus. Dès que vous êtes un peu en retard, eux ne lâchent plus rien", explique ainsi Onesta, avant de continuer : "Défensivement ils sont durs, ils font mal et ils courent pendant soixante minutes comme s'ils avaient des piles". Néanmoins, la mission s'annonce loin d'être impossible pour des Bleus qui retrouvent des couleurs au fur et à mesure de la compétition et peuvent légitimement continuer à rêver d'or.