Les Bleus dans l'impasse

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F.Q. , modifié à
Battue la veille, l'équipe de France s'est à nouveau inclinée dimanche en Corée du Sud, en Ligue mondiale. Les Bleus, dominés 3 sets à 1 (27-25, 19-25, 25-23, 25-16), ont perdu leurs quatre premiers matches et voient la qualification pour la phase finale s'éloigner. Un départ catastrophique qui oblige Philippe Blain et ses hommes à lutter pour éviter la relégation.

Battue la veille, l'équipe de France s'est à nouveau inclinée dimanche en Corée du Sud, en Ligue mondiale. Les Bleus, dominés 3 sets à 1 (27-25, 19-25, 25-23, 25-16), ont perdu leurs quatre premiers matches et voient la qualification pour la phase finale s'éloigner. Un départ catastrophique qui oblige Philippe Blain et ses hommes à lutter pour éviter la relégation. Quatre défaites en autant de matches disputés depuis le début de la Ligue mondiale, voilà le bilan guère reluisant de l'équipe de France. Après avoir été dominés dans les grandes largeurs par l'Italie la semaine dernière, les Bleus ont quitté la Corée du Sud dimanche matin avec deux nouveaux revers dans les valises. L'adversaire n'est pourtant pas le plus dangereux du groupe D, mais les hommes de Philippe Blain ne sont parvenus à lui prendre que deux sets sur l'ensemble des deux rencontres, s'inclinant trois sets à un (27-25, 19-25, 25-23, 25-16) dimanche. Dernière de sa poule avec zéro point au compteur, la France a déjà largement hypothéqué ses chances d'accéder à la phase finale programmée en Pologne (du 6 au 10 juillet). Et les Bleus vont désormais lutter pour éviter la relégation. Pour ça, il leur faudra montrer autre chose contre Cuba la semaine prochaine (à Tours le 9 juin et à Toulouse le 11) car l'impression tricolore laissée en Corée n'a rien de rassurant pour la suite de la compétition. Privée d'Antonin Rouzier, Nicolas Maréchal et Earvin Ngapeth, la sélection française s'est sabordée en commettant un nombre trop élevé de fautes (30 au total). Et seul Samuele Tuia a surnagé, avec 15 points au compteur. A l'heure du bilan, après un tiers du parcours effectué en phase de poules, Philippe Blain devra trouver les mots pour recadrer ses joueurs. Son équipe de France, en pleine transition avec les départs des cadres comme Stéphane Antiga et Olivier Kieffer, ne ressemble plus à celle qui a atteint la finale de la Ligue mondiale en 2006 avant d'être vice-championne d'Europe trois ans plus tard. La nouvelle génération doit se construire dans l'adversité. Et ce n'est pas une mince affaire...