Les Bleues à l'attaque

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Michael BALCAEN , modifié à
L'équipe de France n'a pas encore dit son dernier mot dans cette Coupe du monde allemande. Malgré la déception liée à l'élimination en demi-finale face aux Etats-Unis mercredi (1-3), les Bleues n'ont pas l'intention de lever le pied pour le match pour la troisième place samedi face à la Suède. Une place sur le podium d'un Mondial ne se galvaude pas, surtout pour une équipe qui découvre les cimes mondiales.

L'équipe de France n'a pas encore dit son dernier mot dans cette Coupe du monde allemande. Malgré la déception liée à l'élimination en demi-finale face aux Etats-Unis mercredi (1-3), les Bleues n'ont pas l'intention de lever le pied pour le match pour la troisième place samedi face à la Suède. Une place sur le podium d'un Mondial ne se galvaude pas, surtout pour une équipe qui découvre les cimes mondiales. Le ton a été donné par Bruno Bini dès la conférence de presse d'après-match. Oui, les Bleues vont jouer le coup à fond et oui, une troisième place dans une Coupe du monde, ça compte. "Même si ça peut paraître surprenant, la vie est toujours belle. On s'est qualifiés pour le match pour la troisième place de la Coupe du monde et dans la carrière d'une joueuse, c'est exceptionnel", avait d'emblée lâché le sélectionneur national comme pour mieux convaincre son auditoire. Un son de cloche commun à tout le groupe France, chaque joueuse assurant qu'elle jouerait le coup à fond. "Le parcours n'est pas fini, il reste encore une troisième place à aller chercher. On veut toutes finir sur une bonne note", plaide ainsi Louisa Necib, immédiatement relayée par Laura Georges qui assure: "La troisième place, c'est important, cela permettrait de se dire qu'on est dans le top 3 des nations. Et puis, on veut finir sur une bonne note." Bien finir cette aventure déjà exceptionnelle, un propos répété à plusieurs reprises et qui semble particulièrement important pour les Bleues qui veulent boucler cette aventure par une victoire face à la Suède, autre surprise de ce Mondial allemand. De retour à la Rhein Necker Arena Pour ce faire, il faudra avoir autant de culot que face aux références mondiales que sont les Américaines ou encore les Allemandes. Les Françaises n'ont pas à avoir peur de cette formation suédoise, si forte soit-elle. Bruno Bini, l'homme qui voit toujours le verre à moitié plein, compte bien transmettre cette énergie positive pour relancer ses joueuses vers la troisième place dans une Rhein-Necker Arena de Sinsheim, théâtre de leur premier succès face au Nigéria (1-0). Un symbole positif qui leur rappellera de bons souvenirs. Cette dernière levée du Mondial 2011 permettra aux Tricolores de continuer à emmagasiner de l'expérience du très haut niveau, celle qui a manqué aux Bleues selon Sandrine Soubeyrand qui ajoute: "Qu'on apprenne à moins bien jouer et à gagner. La force d'une grande équipe, c'est de marquer dans les moments décisifs." Pour ce qui est de mal jouer, ce ne devrait pas être le cas, les coéquipières d'une Gaëtane Thiney qui a insisté sur ce point précis veulent impérativement continuer à produire du jeu. "Je suis contente de la Coupe du monde et ce n'est pas fini. La troisième place représente beaucoup de choses car on n'avait jamais passé le premier tour. Si on gagne samedi contre la Suède, on sera la troisième meilleure équipe du monde", ajoute l'attaquante de Juvisy. Volontaire sur un terrain, Thiney fait partie de celles qui ne lâcheront pas un seul instant. Avec un podium mondial au bout, c'est une certitude.