Les Américains renversent la "Roja"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les Etats-Unis ont crée la sensation, mercredi soir à Bloemfontein, en s'imposant de belle manière face à l'Espagne lors de la première demi-finale de la Coupe des Confédérations (2-0). Les Américains vont en finale et mettent ainsi fin à la longue série espagnole de 15 victoires de rang et de 35 matches sans défaite.

Les Etats-Unis ont crée la sensation, mercredi soir à Bloemfontein, en s'imposant de belle manière face à l'Espagne lors de la première demi-finale de la Coupe des Confédérations (2-0). Les Américains vont en finale et mettent ainsi fin à la longue série espagnole de 15 victoires de rang et de 35 matches sans défaite.Toute série à une fin. Et l'équipe nationale d'Espagne l'a appris à ses dépens, mercredi soir, lors de la première demi-finale de la Coupe des Confédérations au Free State Stadium de Bloemfontein. Les hommes de Del Bosque se sont, en effet, inclinés face à de surprenants Américains qui n'ont certainement pas fait de complexe (2-0). Un succès inattendu qui met fin à une série de 15 victoires consécutives et de 35 matches sans revers pour la "Roja".Une qualification pour la finale de la compétition qui prend le caractère d'un retentissant exploit tant les Espagnols étaient pointés du doigt comme le grandissime favori du tournoi. Au moment du coup d'envoi de la rencontre, ils étaient, sans doute, peu nombreux à avoir misé sur les Etats-Unis comme premier candidat au trophée.Howard plus solide qu'un murMalgré ce statut d'outsider, les hommes de Bob Bradley débutent cette confrontation tambours battants se provoquant les meilleures situations. Charlie Davies tente le retourné sur un centre de Clint Dempsey sans pouvoir trouver le cadre (7e). Dempsey, encore lui, n'aura pas plus de réussite sur un tir lointain (9e). La surprise viendra peu de temps après quand Jozy Altidore, pensionnaire du club ibérique de Villarreal, trouve le chemin des filets sur une frappe en pivot après s'être débarrassé de Capdevilla (1-0, 26e).Dès lors, les Espagnols vont tenter de réagir mais Tim Howard, le portier américain, semble dans un jour de grâce. A la pause le score n'a pas bougé. La seconde période fera place au siège du but des Aigles d'outre-Atlantique. Mais l'ancien gardien de Manchester United va écoeurer ses adversaires les uns après les autres. Que ce soit Fernando Torre ou David Villa (48e, 52e, 56e, 78e), personne ne trouvera la solution face à la muraille d'Everton.A force de pousser, la "Furia" va se découvrir et Dempsey saura en profiter en profitant d'un centre de Landon Donovan et surtout d'une petite erreur de Sergio Ramos (2-0, 74e). Le break est fait. L'expulsion de Bradley (86e) ne gâchera pas la fête américaine. L'Espagne peut donc s'en vouloir, elle qui se voyait déjà en finale face au Brésil. Un complexe de supériorité qui aura finalement coûter cher aux partenaires d'Iker Casillas. Décidément, rien n'est impossible en Amérique !