Désormais pratiquement assuré de son accession à l'étage supérieur, Lens se déplace à Brest vendredi pour le compte de la 36e journée de Ligue 2. Face à des Bretons en lutte pour le maintien, les hommes de Jean-Guy Wallemme visent désormais le titre de champion.Un quatrième titre en vue. Déjà sacré à trois reprises (1937, 1949, 1973) dans l'antichambre de l'élite du football français, Lens compte bien ajouter un trophée de plus dans la vitrine du club. Avec six points d'avance sur son dauphin strasbourgeois, l'affaire serait pratiquement dans le sac en cas de victoire à Brest ce vendredi, alors qu'il ne restera que deux journées à disputer. Vainqueur du match aller à Bollaert (2-0), les Nordistes auront toutes les cartes en main, la pression de la montée en Ligue 1 en moins.Ce dernier est en effet pratiquement assuré depuis la victoire sur Reims, lundi. Sans forcément convaincre, les joueurs de Jean-Guy Wallemme ont assuré l'essentiel. Le coach lensois ne veut cependant pas parler de décompression : "Depuis le début de la saison, on a été sous pression. Pour bien rebondir l'année prochaine, il faut bien finir cette saison", prévient l'ancien défenseur sur le site officiel du club. Même son de cloche chez les joueurs: "Ce n'est que du bonheur, mais il reste encore trois matches. On va tout faire pour gagner et on va être champion", affirme ainsi Alaeddine Yahia.Brest doit prendre les pointsDe plus, le déplacement en Bretagne ne s'annonce pas propice à un tour d'honneur. Les Brestois sont en effet en pleine lutte pour leur maintien et ont lancé une opération commando avec la nomination jusqu'à la fin de saison d'Alex Dupont en lieu et place de Gerald Baticle. L'effet n'a d'ailleurs pas tardé à se faire sentir puisque les Finistériens sont allés écraser leurs voisins vannetais (3-0), avec notamment un doublé de Richard Socrier. Seizièmes, avec deux petits points d'avance sur un quatuor composé de Troyes, Reims, Châteauroux et Nîmes, les joueurs bretons ont tout intérêt à prendre les points face à un leader qu'ils espèrent démobilisé.