Le "souk" ? Quel "souk" ?

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S.L., envoyé spécial , modifié à
Tout au long de cette VIIe Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le Journal des Bleus. Dans la foulée du buzz né ce week-end autour de Marc Lièvremont, l'idée d'une rupture presque totale entre le sélectionneur tricolore et ses joueurs, colportée par la presse française, est battue en brèche par les intéressés eux-mêmes.

Tout au long de cette VIIe Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le Journal des Bleus. Dans la foulée du buzz né ce week-end autour de Marc Lièvremont, l'idée d'une rupture presque totale entre le sélectionneur tricolore et ses joueurs, colportée par la presse française, est battue en brèche par les intéressés eux-mêmes. Alors comme ça, c'est le "souk" chez les Bleus. Après le travail au corps du sélectionneur par L'Equipe ce week-end, c'est le Midi Olympique qui ce lundi annonçait que vingt-cinq joueurs sur les trente Tricolores sous les ordres de Marc Lièvremont seraient en voie de scission avec leur sélectionneur. Interrogés mardi matin sur le "buzz", né ce week-end autour de leur coach suite à ses accrochages avec une partie de la presse, mais donc aussi sur cette supposée rupture entre l'effectif et son staff, les joueurs français ont tous botté en touche: "Si ça peut vous rassurer, il n'y a aucun problème, aucune tension avec qui que ce soit, a souligné Dimitri Yachvili. On sait très bien qu'il faut qu'on reste solidaires avec tous les joueurs et le staff, et que si l'on doit gagner, on le fera ensemble." De sa position de vice-capitaine, Lionel Nallet, lui, préfère en rire: "J'ai eu quelques échos sur beaucoup de bruits ou de rumeurs au sujet d'un soulèvement de joueurs, ou je ne sais trop quoi. Aujourd'hui, il y a une très bonne ambiance, ça reste très solidaire. Hier (lundi) , on a débriefé le match avec les coachs, ça s'est très bien passé, Marc et les entraîneurs ont pointé ce qui n'avait pas fonctionné. Tout se passe bien, j'ai un peu de mal à comprendre ce qui peut transparaître en France. J'ai eu quelques appels me demandant si c'était le "souk"... Moi, ça me fait rire, parce que si on était vraiment vingt-cinq contre Marc Lièvremont, il se serait passé des choses depuis longtemps." Si un vote à bulletins secrets a eu lieu pour permettre de dégager ce front de mutins, que se plaît à évoquer le journal aux pages jaunes, de deux choses l'une, soit le secret est diablement bien gardé, soit nos Bleus sont de sacrés bons acteurs. Barcella: "Ça me paraît rigolo l'idée de cette une..." "Ça me paraît rigolo l'idée de cette une, embraye Fabien Barcella, de cette fracture entre les joueurs et les coachs. A ma connaissance, il n'y a pas eu de plainte de qui que ce soit sur les entraînements, sur la compo', sur les contenus. On échange, on en discute, si des choses ne nous vont pas, on le dit: il n'y a pas de scission entre Marc et nous." Si tension, il doit y avoir, le pilier biarrot pointe celles inhérentes à la vie d'un groupe soumis à la concurrence dans le contexte de compétition: "Je ne dis pas non plus que c'est la fête et le plus grand cabaret du monde (sic) Il existe toujours des tensions dans un groupe. [...] Mais ça fait trois mois qu'on vit ensemble, vous imaginez s'il commence à y avoir des relations tendues entre nous, ou on prend un coup de fusil, ou alors on saute du treizième (rires). Aujourd'hui, c'est trop tard." De là à voir dans ces tentatives de déstabilisation par médias interposés un motif de cohésion supplémentaire entre Lièvremont et ses joueurs, il y a un pas que Julien Bonnaire ne franchit pas: "On a déjà bien assez à faire sur le terrain, ce qui se passe à côté, ça nous passe au-dessus." Loin de la polémique, qui sévit en France, les Bleus à l'évidence ont mieux à faire... Soirée anniversaire Ils étaient pas moins de six Tricolores à fêter leur anniversaire en ce mois de septembre. Loin de leurs proches, les Bleus ont tenu à marquer le coup en organisant, signe sans doute de ce climat délétère au sein du groupe..., une soirée anniversaire pour Lionel Nallet (35 ans), Dimitri Yachvili (31 ans), Julien Bonnaire (33 ans), Pascal Papé (31 ans), Jean-Baptiste Poux (32 ans) et Aurélien Rougerie (31 ans). Autour de quelques gâteaux, commandés pour l'occasion, les six trentenaires ont pu être fêtés comme il se doit. Bye bye Takapuna C'était pressenti, c'est désormais confirmé: les jours des Bleus à Takapuna sont comptés. Alors qu'elle s'envolera jeudi, à la mi-journée, pour Wellington, afin d'y disputer son dernier match de poule face aux Tonga samedi, l'équipe de France ne retrouvera pas ce qui fut son cadre de vie durant maintenant près d'un mois. S'ils se qualifient pour les quarts de finale, les Tricolores devront prendre leurs quartiers dans le centre-ville d'Auckland et abandonné leur hôtel de bord de mer, le Byron on Spencer... aux All Blacks ! En tant que premiers de poule, ces derniers sont en effet prioritaires pour le choix de leur camp de base durant la phase finale. Quoi de neuf, Doc' ? Le traditionnel entraînement en public du XV de France s'effectue ce mardi après-midi (heure locale), comme de coutume sur le terrain d'Onewa Domain du Takapuna Football Rugby Club. Sous un pâle soleil printanier, les Bleus se comptent 28 à l'occasion de cette séance en raison de l'indisponibilité prolongée de François-Trinh-Duc. Si les deux autres joueurs ménagés la veille, Imanol Harinordoquy et Damien Traille ont pu signer leur reprise, l'ouvreur montpelliérain, qui n'a une nouvelle fois été retenu qu'en temps que remplaçant pour affronter les Tonga samedi, est une fois encore ménagé en raison d'une cervicalgie, conséquence du choc reçu samedi, lors de son essai inscrit face aux All Blacks. Le pilier Nicolas Mas, avec lequel Marc Lièvremont ne souhaite prendre aucun risque, poursuit son travail de réathlétisation en vue des quarts de finale. LUNDI: Traille dans le vif...