Le doublé de Montpellier

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Déjà champion de France et finaliste de la Coupe de la Ligue, Montpellier a décroché la Coupe de France, dimanche à Dijon. Les Héraultais se sont en effet imposés face à leur grand rival Chambéry (30-24) et concluent ainsi la saison sur un nouveau titre avant d'accueillir la saison prochaine Nikola Karabatic, de retour au bercail.

Déjà champion de France et finaliste de la Coupe de la Ligue, Montpellier a décroché la Coupe de France, dimanche à Dijon. Les Héraultais se sont en effet imposés face à leur grand rival Chambéry (30-24) et concluent ainsi la saison sur un nouveau titre avant d'accueillir la saison prochaine Nikola Karabatic, de retour au bercail.Ils étaient vexés. Battus par Ivry à Miami en finale de la Coupe de la Ligue, les coéquipiers de Mladen Bojinovic avaient une énorme soif de revanche que le titre de champion de France acquis entre temps n'avait guère comblée. "La faute professionnelle", comme ils avaient qualifié la défaite américaine, a été lavée de fort belle manière par les hommes de Patrice Canayer qui ont parfaitement maîtrisé la finale de la Coupe de France. Afin d'offrir un septième doublé Championnat-Coupe de France qui donne encore un peu plus d'ampleur à la superbe saison des Héraultais. Pour ce dernier acte, le tenant du titre a mis une grosse dizaine de minutes avant de trouver son rythme de croisière et d'imposer sa puissance. Le temps pour Hmam et ses coéquipiers de prendre la mesure de cette finale. "On a vu un grand Montpellier, il n'y a pas eu beaucoup de déchets, je veux féliciter tous les joueurs", lance Nebojsa Stojinovic au micro de Sport+. Le portier montpelliérain, passé par Chambéry, a fait des misères à ses anciens coéquipiers. Chaud comme la braise tant en demi contre Dunkerque qu'en finale, il a largement apporté sa pierre à l'édifice en remportant de nombreux duels. Le mur Stojinovic Si Daniel Narcisse, auteur de buts égalisateurs à 1-1 ou encore à 6-6, a pu laisser croire que la victoire savoyarde était possible, cela n'a guère duré. De 8-6, 10-7, 13-8 puis 17-11 à la pause, l'écart a rapidement pris une tournure difficile à inverser. "Quand on prend 17 buts en une période, c'est difficile de revenir", concède Narcisse. Les Savoyards n'y arriveront pas.Malgré l'exclusion de Bojinovic en fin de rencontre, Montpellier n'a pas tremblé. Joël Abati, qui effectuait son dernier match avec les Héraultais, n'a pas manqué de participer à la fête avec deux jolis buts en fin de rencontre. Et quand on sait qu'un certain Nikola Karabatic va renforcer le champion de France la saison prochaine, difficile d'imaginer que le monopole hexagonal de l'ogre montpelliérain s'arrêtera de sitôt.