Le derby reste lyonnais !

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Par Yannick Sagorin , modifié à
Comme mercredi en Coupe de la Ligue, le derby entre Lyon et Saint-Etienne a tourné à l'avantage des Gones, samedi, dans le cadre de la 12e journée de L1. Réduits à 10 peu après le retour des vestiaires, les Lyonnais ont su s'imposer 2-0 grâce à des buts tardifs de Briand et Gourcuff, regagnant ainsi provisoirement le podium, à six longueurs du PSG. L'ASSE a pourtant eu son mot à dire.

Comme mercredi en Coupe de la Ligue, le derby entre Lyon et Saint-Etienne a tourné à l'avantage des Gones, samedi, dans le cadre de la 12e journée de L1. Réduits à 10 peu après le retour des vestiaires, les Lyonnais ont su s'imposer 2-0 grâce à des buts tardifs de Briand et Gourcuff, regagnant ainsi provisoirement le podium, à six longueurs du PSG. L'ASSE a pourtant eu son mot à dire. Des deux derbies joués cette semaine, celui de ce soir était sans nul doute le plus important, celui qu'il fallait gagner. Les Lyonnais se devaient de l'emporter pour rester à distance raisonnable du leader parisien et de son dauphin montpelliérain. Les Stéphanois, battus trois jours plus par cet OL en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, avaient eux la revanche pour motivation, et cette volonté d'entretenir une série victorieuse née deux semaines plus tôt à Evian et prolongée à Valenciennes. Le 103e derby de l'histoire entre Lyon et Saint-Etienne a pourtant bien failli accoucher d'une souris. Un match nul et vierge sans grand relief, tant l'absence de Bastos côté rhodanien, combinée à celle d'un Lisandro qui se fait désirer depuis deux mois maintenant, a assurément pesé dans des débats. Sans ce Brésilien-là - mais avec un Cris de nouveau titulaire en charnière centrale - les Gones ont peiné à poser le jeu qui est le leur depuis le début de la saison à domicile. Ce jeu assuré et globalement maîtrisé qui permet aux Lyonnais d'être invaincus à Gerland depuis le 25 septembre 2010... Gerland, citadelle imprenable Ce jour-là, ce sont les Stéphanois qui étaient venus doucher l'enthousiasme du public rhodanien, grâce à un coup franc mémorable de Payet aux lourdes conséquences pour Claude Puel et ses hommes. Treize mois plus tard, l'OL a refait de son enceinte une citadelle imprenable, invulnérable sur son terrain depuis 21 rencontres, à défaut de briller à l'extérieur. Une force qui lui permet de rester dans le bon wagon de ce championnat, à six longueurs tout de même du PSG, trois de Montpellier. Lille et Rennes pouvant néanmoins sortir les Gones du podium en cas de résultat positif dimanche. Pour en arriver à cette troisième position provisoire, il a fallu que Briand et Gourcuff s'emploient à faire la différence face à des Verts bien regroupés sur leurs arrières. Le premier en trouvant la faille de la tête et de près sur un corner repris tant bien que mal par Gomis (1-0, 82e), le second en aggravant le score dans le temps additionnel, d'une merveille de ballon piqué et alors que Paulao s'était troué (2-0, 91e). A croire que l'expulsion de Dabo, remplaçant de Cissokho à la pause, pour un tacle très appuyé sur Nicoleta (52e) a fait plus de bien que de mal à un OL jusqu'alors attentiste. En infériorité numérique, Lyon a su forcer sa chance et la prendre. A renouveler désormais en terre hostile.