Le club des quatre

  • Copié
Thomas SINIECKI , modifié à
Dijon, Ajaccio et Le Mans, respectivement à Tours, contre Clermont et à Troyes, l'ont tous emporté sur la plus petite des marges (1-0), mardi lors de la 35e journée de Ligue 2. Le DFCO et l'ACA comptent désormais le même nombre de points qu'Evian en tête, et les Manceaux suivent à deux points. Sedan a lâché à Reims, alors que Metz, Nîmes et Vannes se disputeront le maintien jusqu'au bout.

Dijon, Ajaccio et Le Mans, respectivement à Tours, contre Clermont et à Troyes, l'ont tous emporté sur la plus petite des marges (1-0), mardi lors de la 35e journée de Ligue 2. Le DFCO et l'ACA comptent désormais le même nombre de points qu'Evian en tête, et les Manceaux suivent à deux points. Sedan a lâché à Reims, alors que Metz, Nîmes et Vannes se disputeront le maintien jusqu'au bout. Ça ne pouvait pas rester éternellement aussi serré. A l'approche du sprint final, journée après journée, la Ligue 2 finit par se décanter. Dans la lutte pour la montée, quatre équipes restent désormais en lice pour les trois places vers le paradis: Evian-Thonon-Gaillard, Dijon, Ajaccio et Le Mans. A trois matches de la fin, la situation est inverse, en revanche, dans le bas du tableau. Sur trois équipes, seule une parviendra à sauver sa place, vraisemblablement, entre Metz, Nîmes et Vannes. En l'emportant respectivement face Tours (1-0), face à Clermont (1-0) et à Troyes (1-0), Dijonnais, Ajacciens et Manceaux n'ont pas exactement réalisé une bonne opération. Ils ont surtout évité d'en réaliser une mauvaise. Ce n'est pas le cas de Sedan, qui va forcément payer très cher sa défaite dans le derby de Champagne-Ardennes, sur la pelouse de Reims (0-1). Relégué à cinq points du trio de tête, alors que neuf unités restent encore en jeu, les Sangliers ont probablement dit adieu à un retour parmi l'élite, mardi soir. Parmi les trois vainqueurs dans le peloton de tête, Dijon semble avoir la voie la plus directement tracée vers la Ligue 1. Les joueurs de Patrice Carteron recevront en effet deux fois lors des deux prochaines journées, avec les venues de la lanterne rouge, Grenoble, puis de Boulogne au stade Gaston-Gérard, avant de terminer à Angers. Vannes s'accroche En parlant de Grenoble et Boulogne, les deux équipes s'affrontaient en Isère, et le résultat nul final (2-2) va donner autant de regrets au GF38 qu'il le condamne quasiment au National. Après avoir mené deux fois au score, les Grenoblois ont finalement été rejoints à un quart d'heure de la fin suite à un but de Pajot. Du coup, les hommes de Pouliquen pointent à huit longueurs du nouveau premier non-relégable, en l'occurrence Metz, vainqueur autoritaire du Havre (2-0). Dans le match de la peur, Vannes est venu à bout de Nîmes (3-1) après avoir concédé l'ouverture du score en tout début de match, sur un but de Mostefa à la 5e minute de jeu. Brillault (14e), Mohamed (33e) et Reset (85e) se sont chargés de renverser la tendance. Si les Vannetais restent à deux et quatre points de Nîmes et Metz, une affiche qui sentira le soufre lors de la 37e journée leur permet d'y croire encore: Metz-Nîmes. Cette 35e journée n'aura donc pas servi à rien en vue de l'emballage final, en haut comme en bas. Dans l'optique de la montée, Evian sait désormais qu'il ne peut se reposer sur ses lauriers, alors qu'un succès à Laval lui aurait presque composté son billet pour l'étage supérieur. Mais le nul concédé lundi en Mayenne (2-2), suite à un penalty concédé au bout du temps additionnel, participe aussi à relancer la meute. Finalement, le leader de Ligue 2, qui conserve les rênes grâce à une meilleure différence de buts, n'est qu'à deux points du Mans (trois si on y ajoute cette différence de buts largement favorable). Même avec un peloton qui se dégarnit, le sprint final s'annonce bouillant.