Le Top 5 des entraîneurs indéboulonnables

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Face à la valse des coachs, Europe1.fr rend hommage à ceux qui sont fidèles à leur club.

A chaque fin de saison, c’est la même histoire. Démission, départ à l’amiable ou licenciement, les entraîneurs sont très nombreux à quitter leur club. Le mercato est ouvert depuis moins de 15 jours et six coachs ont déjà paraphé leur bon de sortie en Ligue 1. Europe1.fr décide de rendre hommage à ceux qui s’accrochent à leur banc de touche et qui restent malgré les crises.

1. Sir Alex Ferguson. C’est l’histoire d’un "mec" qui passe son temps à mâchouiller frénétiquement des chewing-gums sur son banc de touche. Après une carrière de joueur exclusivement écossaise, entre 1957 et 1974, Alex Ferguson commence à entraîner quelques clubs comme Saint Mirren ou Aberdeen, chez lui, au pays. A l’été 1986, "Fergie" s’engage avec les Red Devils. Quinze ans et 1.385 matches plus tard, il mâchouille toujours dans le Nord de l’Angleterre. A Manchester United, c’est un Dieu vivant. Et pour cause, depuis son arrivée, il a remporté 36 trophées (dont douze titres de champion d’Angleterre et deux Ligue des champions). En 1999, ce vieux briscard du foot anglais a même été anobli par la reine pour ses bons et loyaux services rendus au football anglais. Il mérite bien son titre de Sir Alex Ferguson.

2. Guy Roux. Tout le monde se souvient de ses coups de gueule au stade de l’Abbé-Deschamps. Quand on parle d’Auxerre, on associe tout de suite le nom de Guy Roux. Il devient entraîneur de l’AJA en 1961. A l’époque, les Bourguignons évoluent en septième division. Avec beaucoup de travail et de rigueur, Guy Roux arrive à hisser le club en première division en 1980. Après plus de 40 ans passés à l’AJA et une dizaine de trophées, Guy Roux décide de quitter le club en 2005. L’homme au bonnet détient aussi un paquet de records comme celui du plus grand nombre de matches en première division (894). Record à battre.

3. Arsène Wenger. Son prénom le prédestinait à entraîner un jour le club des Gunners. Après une carrière plutôt courte en tant que joueur, Arsène Wenger entraîne Nancy puis Monaco. Sept ans plus tard, il s’engage avec Arsenal. Depuis cet été 1996, il n’a plus jamais quitté l’Angleterre. En 2006, il se voit même offrir un contrat à vie par le président du club. Un hommage pour celui qui a offert 17 trophées à Arsenal dont trois titres de champion d’Angleterre. Le public londonien l’a adopté surtout pour sa philosophie de jeu, complètement opposée à la tradition anglaise et toujours portée vers l’attaque. Depuis son arrivée au club, Arsène Wenger a toujours voulu miser sur des jeunes joueurs.

4. Johan Cruijff. Si le Barça survole aujourd’hui toutes les compétitions européennes, c’est grâce à cet homme. En arrivant au FC Barcelone en 1988, il décide d’imprimer immédiatement sa marque de fabrique. Dans les années 1970, l’Ajax d’Amsterdam pratiquait le football total, un jeu exclusivement en perpétuel mouvement et toujours tourné vers l’attaque. Au Barça, Yohan Cruijff dicte le même jeu. Romario, Laudrup, Stoitchkov et les autres font courir leurs adversaires et enfilent les buts. Pendant près de neuf ans, il remporte une fois la Coupe d’Europe des clubs champions et quatre titres consécutifs de champion d’Espagne.

5. Franck Dumas. Si vous avez collectionné les images Panini dans votre enfance, vous avez souvent dû tomber sur ce pur libéro. Après avoir tenté l’aventure à Monaco, Marseille et Lens, Franck Dumas vient finir sa carrière de joueur à Caen. En mai 2005, il raccroche ses crampons mais enfile aussitôt son survêt d’entraîneur dans le même club. Malgré deux descentes en Ligue 2, il reste fidèle au Stade Malherbe de Caen. Si les résultats ne sont pas toujours présents, les observateurs louent souvent la technique des joueurs comme l’excellent attaquant marocain, Youssef El-Arabi, troisième meilleur buteur cette saison et pur produit de l’école caennaise.