Le Racing a eu chaud

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Olivier CHAUVET , modifié à
TOP 14 -

Le Racing-Métro 92 et Castres se sont quittés samedi sur un match nul (24-24).

TOP 14 - Le Racing-Métro 92 et Castres se sont quittés samedi sur un match nul (24-24). Programmée en plein Tournoi des Six Nations, la 20e journée du Top 14 réservait plusieurs affiches alléchantes et notamment celle opposant le Racing-métro 92 au Castres Olympique samedi au Stade Yves du manoir. Co-leaders du classement avec Perpignan, les Tarnais ont réussi une belle performance en accrochant le nul sur le terrain des Franciliens (24-24). Si les deux seuls essais de la rencontre ont été inscrits par François Steyn et Henry Chavancy pour les Racingmen, les Castrais ont longtemps cru tenir la victoire. Mais une pénalité inscrite par Jonathan Wisniewski dans le temps additionnel a permis aux hommes de Pierre Berbizier d'arracher le nul. Avec ce résultat, le Racing conforte sa place de qualifié pour les phases finales, alors que le CO reprend seul la tête du classement, avec une petite longueur d'avance sur l'Usap, battue à la surprise générale sur la pelouse de Montauban (13-16) qui décroche ainsi un succès capital dans la course au maintien. Toulon s'impose à Toulouse Même constat pour l'Aviron Bayonnais qui s'est imposé à Montpellier (22-16). Grâce à ce succès, les Basques, qui ont inscrit trois essais par l'intermédiaire de Linde, Fall et Gerber, alors que Campbell a sauvé l'honneur pour les Héraultais, sortent de la zone rouge, au détriment de Bourgoin, dominé sur sa pelouse par le Stade Français (16-22). A noter par ailleurs, la large victoire de Clermont face à la lanterne rouge Albi (45-18). Auteurs de six essais, contre deux pour les Albigeois, les Auvergnats reviennent ainsi à hauteur de Perpignan, à la deuxième place. Enfin, si le choc entre Toulouse et Toulon n'a pas tenu ses promesses au niveau du spectacle, au Stadium de la Ville Rose, les Varois ont confirmé leur solidité en s'imposant (6-3), grâce à deux pénalités de Felipe Contepomi, contre une de David Skrela. Si l'entraîneur toulousain Guy Novès pourra regretter l'absence de sept internationaux tricolores pour cette rencontre (Poux, Servat, Dusautoir, Michalak, Jauzion, Clerc et Poitrenaud) , le RCT a réalisé cet exploit malgré l'absence de sa star anglaise Jonny Wilkinson.