Le Portugal, trop peu trop tard

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POUR DU BEURRE - La Selecçao l'a emporté face au Ghana (2-1). Insuffisant pour se qualifier.

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Le moment où tout a basculé* : Jusque-là, il avait été exemplaire mais le gardien du Ghana Fatau Dauda a péché au pire moment, jeudi, contre le Portugal (1-2), celui où les "Black Stars" pouvaient encore espérer se qualifier pour les huitièmes de finale. Sur un ballon aérien chaud, mais pas brûlant, le gardien des Orlando Pirates, en Afrique du Sud, a préféré repousser le ballon plutôt que de le capter. Le cuir a atterri sur Cristiano Ronaldo, qui ne s'est pas fait prier pour marquer son premier but dans ce Mondial (80e). Mais c'était trop peu trop tard pour la Selecçao.

Le "big duel" : Pour se qualifier, le Portugal devait espérer une victoire de l'Allemagne face aux Etats-Unis - ce qui est arrivé - mais devait également dans le même temps s'imposer sur un score fleuve. Or, il n'a réussi à ne l'emporter que d'un but, la faute à... Fatau Dauda. Car avant de commettre sa "boulette", le portier ghanéen avait multiplié les interventions décisives, notamment devant Cristiano Ronaldo, sur coup franc (13e), sur une tête (19e) et enfin de près (83e), sur une action qui aurait pu totalement relancer le Portugal, qui, du fait de la victoire allemande 1-0, devait l'emporter par quatre buts d'écart.

Dauda sauve son équipe sur une tête de Ronaldo (19e) :

Le Caliméro : Son but, le 50e en sélection, Cristiano Ronaldo ne l'a même pas célébré. Il savait que la qualification n'allait pas être au rendez-vous. Il en est en partie responsable. Car en dehors de son but, "offert" sur un plateau par le gardien ghanéen, "CR7" a beaucoup gâché. Dans le temps supplémentaire, il a encore tutoyé la barre transversale sur une reprise acrobatique du gauche (90e+1) puis a perdu un tout dernier duel face à Dauda (90e+2). Pour se qualifier, le Portugal aurait dû espérer un "CR7" au sommet. Ou peut-être d'autres joueurs capables de faire peser un danger permanent.

Le loser : Pour le Ghana, une "simple" victoire 2-1 aurait suffi. Mais les "Black Stars" s'étaient compliqués la tâche à la demi-heure de jeu en concédant l'ouverture du score sur un but contre son camp de John Boye. Le défenseur du Stade Rennais a eu un geste bien malheureux en tentant de dégager de manière acrobatique. Avant cela, le centre au cordeau de Miguel Veloso et la préparation initiale du Monégasque Joao Moutinho à l'orée de la surface de réparation étaient splendides.

Le caviar : Pendant plus de vingt minutes, le Ghana a été un but seulement de la qualification pour les huitièmes de finale, ce qui, compte tenu des circonstances d'avant-match - exclusion de deux joueurs, imbroglio sur les primes - aurait tenu de l'exploit majeur. Une fois de plus, c'est Asamoah Gyan, le héros malheureux du Mondial 2010, qui a entretenu ce fol espoir en étant à la réception d'un centre splendide de l'extérieur du gauche de Kwadwo Aasamoah. L'ancien attaquant du Stade Rennais a inscrit ainsi son sixième but en Coupe du monde, devenant ainsi le meilleur marqueur africain de l'histoire de la compétition. Mais cette entrée dans le grand livre du football africain n'effacera pas la déception de l'élimination...

L'atout charme : Les duels ont été parfois acharnés, jeudi, à Brasilia. Jordan Ayew s'est ainsi fait attraper par le short et l'on a pu voir son joli shorty imitation "ballon".

*Voir la "bible" d'Europe1.fr en short

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