Le Pana sur le toit de l'Europe

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Tenant du titre, le CSKA Moscou a été battu en finale du Final Four de l'Euroligue par le Panathinaïkos, dimanche à Berlin. Menés de 20 points à l'issue des deux premiers quarts temps, les Russes se sont finalement inclinés sur le fil (71-73). De son côté, Barcelone a remporté la petite finale aux dépens de l'Olympiakos (95-79).

Tenant du titre, le CSKA Moscou a été battu en finale du Final Four de l'Euroligue par le Panathinaïkos, dimanche à Berlin. Menés de 20 points à l'issue des deux premiers quarts temps, les Russes se sont finalement inclinés sur le fil (71-73). De son côté, Barcelone a remporté la petite finale aux dépens de l'Olympiakos (95-79).Le Panathinaïkos, déjà vainqueur de l'Euroligue à quatre reprises dans son histoire, s'est offert une cinquième couronne continentale, ce dimanche soir à Berlin, en dominant le CSKA Moscou au terme d'une finale époustouflante (73-71). L'équipe grecque a été énorme dans tous les sens du terme. Sa facilité à faire gonfler l'écart jusqu'à vingt-trois unités en sa faveur dans le deuxième quart-temps n'a eu d'égale que sa solidité mentale lorsque les Russes, bien guidés par Holden (14 points) et Siskauskas (13 points), sont revenus à un point dans le money time.Mais il faut aussi saluer l'énorme performance des Moscovites, ex-tenants du titre, qui n'ont jamais lâché. Même quand ils ont regagné les vestiaires avec vingt points de retard. Cette finale a été à l'image du Final Four: éblouissante. Rarement un tel niveau de jeu avait été atteint par le passé et Barcelone, qui s'est imposé dans la petite finale face à l'Olympiakos (95-79), aurait aussi bien pu faire un champion d'Europe légitime. Ce sera donc le Pana.Le Pana bourreau du CSKAUn bonheur pour son entraîneur serbe, Zelijko Obradovic, qui célèbre là son septième titre continental. Un vrai cauchemar, en revanche, pour le coach du CSKA, Ettore Messina, qui a vu son équipe perdre pour la troisième fois contre ces diables de Grecs, après les échecs de 2002 et 2007. Mais vu le match, difficile de regretter quoique ce soit.Alors que les Russes n'étaient menés que de deux points (71-73), le dernier shoot à trois points de Siskauskas n'a pas voulu faire trembler le filet grec. Spanoulis (13 points), Fotsis (13 points) Diamantidis (10 points) et consorts pouvaient exulter. Leur performance est de taille. Avec ce cinquième titre européen, le Panathinaïkos rejoint Varèse et le Maccabi Tel-Aviv au palmarès des formations les plus souvent auréolées. Seuls le Real Madrid, avec huit sacres, et le CSKA Moscou, six, peuvent se vanter d'avoir fait mieux. Mais le "géant vert" est en marche. Nul doute qu'il a encore de belles heures à vivre sur le Vieux continent. Nul doute, aussi, qu'il risque de recroiser la route des Russes, d'autres monstres de la balle orange. Et pourquoi pas dès la saison prochaine.