Le Japon règne sur l'Asie

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F.T. Br De Sports.fr , modifié à
Le Japon reprend son bien. Vainqueurs de la compétition en 1992, 2000 et 2004, les Samouraïs Bleus ont remporté la Coupe d'Asie à Doha pour la quatrième fois de leur histoire, un record, et succèdent ainsi à l'Irak, titré en 2007. Bien que privés de Kagawa, les hommes d'Alberto Zaccheroni se sont imposés en finale samedi contre l'Australie (1-0 ap), grâce à une volée superbe de Lee en prolongation.

Le Japon reprend son bien. Vainqueurs de la compétition en 1992, 2000 et 2004, les Samouraïs Bleus ont remporté la Coupe d'Asie à Doha pour la quatrième fois de leur histoire, un record, et succèdent ainsi à l'Irak, titré en 2007. Bien que privés de Kagawa, les hommes d'Alberto Zaccheroni se sont imposés en finale samedi contre l'Australie (1-0 ap), grâce à une volée superbe de Lee en prolongation. Les maîtres du continent. C'est désormais écrit dans les palmarès, le Japon est l'équipe la plus titrée d'Asie. Les Samouraïs Bleus, sacrés en 1992, 2000 et 2004, ont garni leur palmarès d'une quatrième Coupe d'Asie, dépassant ainsi l'Arabie Saoudite et l'Iran. Pour succéder à l'Irak, le Japon s'est imposé en prolongation contre l'Australie (1-0), qui disputait sa première finale dans la compétition pour sa deuxième participation. Le héros du match se nomme Tadanari Lee. Habituel remplaçant, l'attaquant du Sanfrecce Hiroshima, 25 ans, a inscrit son premier but en sélection au tout meilleur moment. Complètement seul au milieu de la surface, Lee a expédié sa volée du gauche, limpide, modèle d'équilibre, en pleine lucarne (109e). C'est donc un premier triomphe pour Alberto Zaccheroni, débarqué au Japon en août dernier, quelques semaines après le huitième de finale de Coupe du monde perdu par les coéquipiers de Makoto Hasebe face au Paraguay. Le tout premier match du technicien italien s'était soldé par une victoire de prestige contre l'Argentine. Pour sa première grande compétition officielle, Zaccheroni, ancien entraîneur de l'Udinese, de l'AC Milan et de la Juve, a conduit ses troupes vers le sacre, même si ce ne fut pas de tout repos. Kawashima, deux fois décisif devant Kewell Les Japonais auraient très bien pu tomber dès les quarts de finale, contre le Qatar (3-2), car ils étaient menés 2-1 et réduits à dix avant deux accélérations décisives de la nouvelle star de cette équipe, Shinji Kagawa, le prolifique attaquant du Borussia Dortmund. En demi-finale, contre la Corée du Sud (2-2), les Samouraïs Bleus s'en sont remis à leur gardien, Eiji Kawashima, déterminant lors de la séance de tirs aux buts. Samedi, également, la finale fut indécise et équilibrée jusqu'à l'éclair de Lee. Privés de Kagawa, gravement blessé au pied lors de la demi-finale, les Japonais ont manqué d'étincelle en attaque, mais ils auraient mérité d'obtenir un penalty en début de match, après une main d'Ognenovski sur une frappe d'Okazaki (30e). Okazaki, l'un des Japonais les plus dangereux, qui a manqué de peu le cadre de la tête en seconde période (66e). Les plus chaudes occasions, globalement, ont été pour les Soccerroos. Une tête de Cahill, claquée par Kawashima (20e), une demi-volée hors cadre de Kewell (32e), et surtout une reprise de Cahill (de la main) sauvée sur sa ligne par Yoshida (48e). C'est ensuite Kawashima qui s'est interposé par deux fois devant Kewell (72e, 87e). L'attaquant de Galatasaray cèdera sa place à Kruse, lui aussi mis en échec par le gardien japonais (103e). C'était juste avant la volée victorieuse de Lee...