La semaine du 27 mars

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Thomas SINIECKI , modifié à
Chaque lundi après un week-end de tournois, retrouvez les faits marquants, de l'European Tour au circuit PGA en passant par les performances de ces dames. Cette semaine, l'Ecosse a connu un moment historique avec les victoires de Paul Lawrie en Andalousie et de Martin Laird à Orlando, où Tiger Woods et Phil Mickelson n'ont eux guère brillé. Raphaël Jacquelin a confirmé sa victoire en Sicile avec une 4e place en Andalousie.

Chaque lundi après un week-end de tournois, retrouvez les faits marquants, de l'European Tour au circuit PGA en passant par les performances de ces dames. Cette semaine, l'Ecosse a connu un moment historique avec les victoires de Paul Lawrie en Andalousie et de Martin Laird à Orlando, où Tiger Woods et Phil Mickelson n'ont eux guère brillé. Raphaël Jacquelin a confirmé sa victoire en Sicile avec une 4e place en Andalousie. La contre-performance: Tiger Woods et Phil Mickelson Tiger Woods, en général, apprécie les greens de Bay Hill. Mais le Tigre, victorieux six fois sur le parcours d'Orlando, a prouvé ce week-end que son jeu et ses repères ne sont plus ce qu'ils étaient. 24e à sept coups du vainqueur Martin Laird, l'ancien numéro un mondial a brillé par son irrégularité, à l'instar de Phil Mickelson. Le sixième joueur mondial - qui suit Woods dans la hiérarchie internationale - a lui aussi terminé en 24e position. Après une carte de 73 lors du premier tour, Woods avait repris des couleurs dès le lendemain en rentrant un 68. En vain, puisqu'un 74 et un 72 ont ruiné ses espoirs de figurer au moins dans le top 10 à Orlando, tandis que Mickelson a enchaîné quatre tours en 70, 75, 69 et 73. Dimanche, sans un bogey sur le 17 puis un double bogey sur le 18 avec une approche dans l'eau, Woods aurait pu terminer pour la deuxième fois de suite dans les dix premiers d'un tournoi (deux semaines après le WGC de Doral). Malgré tout, l'Américain se veut confiant à deux semaines du Masters: "C'était une très bonne semaine, déclarait-il ainsi sur le site de la PGA, et une semaine dont j'avais besoin." Tout arrive dans le golf. Même Tiger Woods qui se contente de peu... Les Français Confirmer. Voilà ce que bien peu de golfeurs, même de très haut niveau, parviennent à réaliser d'une semaine sur l'autre. Pour les Français, dont aucun ne détient aujourd'hui ce très haut niveau, c'est encore pire, généralement. La quatrième place de Raphaël Jacquelin en Andalousie, une semaine après avoir remporté l'Open de Sicile, constitue donc un bel exemple à suivre. Moyen bien après deux premiers tours assurés en 68 et 69, Jacquelin a passé la seconde samedi, avec une carte de 65. Si un dernier tour en 69 l'empêche de tutoyer à nouveau les sommets, le Lyonnais termine à un coup du podium et à trois longueurs du vainqueur, Paul Lawrie. "Je me suis amélioré dans beaucoup de domaines, mes statistiques sont d'ailleurs meilleures, indiquait-il sur le site de la Fédération française après sa victoire en Sicile. Parfois la victoire vient valider ces progrès, d'autres fois non. Pour moi le plus important est de continuer à progresser." Pour l'instant, c'est en très bon chemin. A noter la belle performance d'Alexandre Kaleka, 18e. Gonnet et Havret terminent respectivement 23e et 40e, tandis que Bourdy et Wattel prennent les 51e et 63e positions. Thomas Levet et Christian Cévaër n'ont pas passé le cut. L'homme du week-end: Paul Lawrie Le cauchemar du golf français s'est réveillé. Paul Lawrie, vainqueur de l'Open d'Andalousie, avait remporté le British Open en 1999 en play-offs face à Jean Van de Velde. Ce dernier comptait trois coups d'avance avant le dernier trou, pour céder finalement en barrages. Tout à sa joie, l'Ecossais venait de priver la France d'un deuxième Grand Chelem, après le British Open remporté par Arnaud Massy en... 1907. Depuis, Lawrie n'a jamais réussi de coup d'éclat. Pire, sa dernière victoire remontait à l'Open de Galles en 2002. Après neuf ans sans titre, l'Ecossais a contribué à écrire une page d'histoire du golf écossais. C'est en effet la première fois que deux "scots" remportent un titre le même jour sur chacun des deux circuits. Quelques heures après Lawrie, Martin Laird décrochait en effet la timbale à Orlando, sur le PGA Tour. Pour pousser le parallèle un peu plus loin, les deux compatriotes l'ont tous les deux emporté malgré un dernier tour compliqué (70 pour Lawrie, et surtout 75 pour Laird). "Je contrôlais, même quand j'étais au-dessus du par, indiquait Lawrie à la BBC, et quand vous adoptez cette attitude de bonnes choses arrivent..." Il a quand même fallu attendre neuf ans pour s'en rendre compte. Les dames Si l'Ecosse a connu son heure de gloire chez les messieurs, le golf féminin a fait la part belle à l'Allemagne ce week-end. Victorieuse de l'Open de Phoenix avec un total de 276 coups, soit 16 coups sous le par, Sandra Gal est en effet devenue la deuxième joueuse allemande de l'histoire à remporter un tournoi sur le circuit LPGA. Le seul précédent avait été réalisé par Tina Fischer, en 2001 à North Augusta. Gal a devancé Jiyai Shin d'un coup, tandis que Cristie Kerr et I.K. Kim complètent le podium. A égalité en troisième position, les deux joueuses terminent à cinq coups de Gal. Yani Tseng termine 5e (-9) et Michelle Wie 7e (-8), avec notamment une carte de 75 rendue lors du deuxième tour. Côté français, Karine Icher et Gwladys Nocera pointent encore très loin du haut de tableau. Régulières mais médiocres, les deux joueuses tricolores ont rentré les mêmes scores sur les deux premiers jours: deux fois 76 pour Icher, deux fois 78 pour Nocera. Insuffisant pour passer le cut... Depuis le début de la saison, les deux Françaises n'ont jamais réussi à intégrer le top 15 d'un tournoi. Si les performances d'Icher sont acceptables, avec trois top 50 en quatre tournois, Nocera n'en a pas accroché un seul encore.