La semaine du 1er août

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Alexandre SARKISSIAN , modifié à
Chaque lundi, après un week-end de tournois, retrouvez les faits marquants, de l'European Tour au circuit PGA en passant par les résultats des dames. Et on débutera avec elles puisque se déroulait le British Open remporté par le phénomène Yani Tseng. Sur le circuit européen, Simon Dyson a décroché l'Open d'Irlande sur le dernier trou tandis que Scott Stallings a ouvert son compteur sur le circuit américain.

Chaque lundi, après un week-end de tournois, retrouvez les faits marquants, de l'European Tour au circuit PGA en passant par les résultats des dames. Et on débutera avec elles puisque se déroulait le British Open remporté par le phénomène Yani Tseng. Sur le circuit européen, Simon Dyson a décroché l'Open d'Irlande sur le dernier trou tandis que Scott Stallings a ouvert son compteur sur le circuit américain. Les dames Les femmes étaient à l'honneur le week-end dernier sur le fameux parcours de Carnoustie. Les greens écossais accueillaient le British Open et une fois encore Yani Tseng a fait étalage de son talent, confortant un peu plus son leadership mondial. Partie le dernier jour avec deux coups de retard sur l'Allemande Caroline Masson, en tête le samedi soir, la Taiwanaise a terminé à -16 (71 - 66 - 66 - 69), soit quatre longueurs d'avance sur Brittany Lang (70 - 70 - 69 - 67) et cinq par rapport à Gustafson (68 - 71 - 70 - 68). Sophie Giquel-Bettan peut de son côté nourrir pas mal de regrets. Dans le rythme des meilleures durant trois tours, la Française a craqué dimanche en signant une carte de 81 (6 bogeys et deux double-bogeys pour un birdie). Elle se classera à une décevante 59e place, Virginie Lagoutte-Clément occupant, elle, le 64e rang. Gwladys Nocera, Caroline Afonso, Anne-Lise Caudal et Joanna Klatten ont eu moins de réussite, faute d'avoir franchi le cut. Débarqué à Carnoustie avec six titres à son actif en 2011, Tseng en repart avec un cinquième Grand Chelem remporté en l'espace de 37 mois. A 22 ans, seulement, c'est prodigieux. Elle fait mieux que Tiger Woods, âgé de 24 ans quand il s'offrit un cinquième majeur, l'US PGA 2000. L'homme du week-end: Scott Stallings On ne pouvait pas l'arrêter. Six birdies sur le retour, Scott Stallings avait passé la surmultipliée dans ce dernier tour du Greenbrier Classic pour s'inviter à un play-off, le deuxième consécutif cette année sur le circuit de la PGA, en compagnie de Bob Estes et Bill Haas. Plus expérimentés que Stallings, ces deux derniers se sont pourtant inclinés face à leur adversaire de 26 ans qui a signé sur le parcours de White Sulphur Springs son premier succès sur le tour américain. "J'étais fatigué, ce fut une semaine éprouvante, chargée en émotions. J'ai simplement fermé les yeux et juste avant de putter, j'ai bien soufflé et visualisé la balle qui allait vers le trou", raconta le rookie pour expliquer son birdie gagnant. Scott Stallings passe du coup de la 8e à la 26e place du classement de la Fedexcup, et se voit attribuer une invitation pour le World Golf Championship. La performance: Simon Dyson "C'est probablement le meilleur golf que j'ai jamais joué", jugea l'Anglais après s'être accaparé l'Open d'Irlande 2011. Le talent de Simon Dyson n'a pas entièrement suffi pour qu'il engrange un cinquième titre sur le circuit européen, et pas la peine de lui rappeler : "Vous vous sentez toujours désolé pour la personne à qui ça arrive. J'aurais préféré gagner autrement mais je l'accepte volontiers" Dyson peut remercier en effet l'Australien Richard Green, coupable d'un bogey sur le 72e trou alors que les deux hommes se trouvaient à égalité. Le bonheur de Dyson est double puisqu'il se qualifie pour le World Golf Championship d'Akron. Les Français Le plus en vue s'appelle Alexandre Kaleka. Cinquième de l'Open d'Irlande, à cinq coups de Dyson, il réalise le meilleur résultat de sa carrière dans un tournoi du circuit européen, lui n'avait pas fait mieux qu'une 11e place à l'Open de Madère en avril 2010. Raphaël Jacquelin, en revanche, a lâché prise dans le dernier tour en rendant une carte de 74, qui le condamne à une 25e place finale (-4), devant Christian Cévaër (-2) et Romain Wattel (-1). Victor Dubuisson (73 - 69) et Grégory Bourdy (72 - 73) n'ont pas passé le cut.