La semaine du 13 juin

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Thomas SINIECKI , modifié à

Chaque lundi, après un week-end de tournois, retrouvez les faits marquants, de l'European Tour au circuit PGA en passant par les performances de ces dames. L'heure était aux premiers succès en carrière, autant pour Harrison Frazar à Memphis que pour Robert Rock en Italie, là même où les Français n'ont pas vraiment brillé. Si ce n'est Victor Dubuisson, mais seulement le vendredi...

Chaque lundi, après un week-end de tournois, retrouvez les faits marquants, de l'European Tour au circuit PGA en passant par les performances de ces dames. L'heure était aux premiers succès en carrière, autant pour Harrison Frazar à Memphis que pour Robert Rock en Italie, là même où les Français n'ont pas vraiment brillé. Si ce n'est Victor Dubuisson, mais seulement le vendredi... La performance: Harrison Frazar Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais certains se réveillent quand même très tard. C'est le cas de Harrison Frazar, vainqueur totalement inattendu de l'Open de Memphis dimanche. Et pour cause, puisqu'à presque 40 ans - une barrière qu'il atteindra le 29 juillet - l'Américain a décroché le premier succès de sa carrière, à l'occasion de son... 355e tournoi. "C'est arrivé comme une véritable tornade, a déclaré le héros du jour au site de la PGA. C'était la première fois. Je ne sais pas si je suis supposé garder le trophée. Vous ne savez pas ce que vous êtes censé dire. Je me sentais mal. Je n'ai pas remercié les sponsors. Je n'ai pas remercié FedEx. Je n'ai pas remercié les bénévoles. Je n'étais pas vraiment sûr de ce qui était en train de m'arriver." Des paroles rares, qui traduisent bien la candeur de Frazar, qui passait simplement son quatrième cut de l'année en dix tournois. Grâce à cette victoire, le voilà exempté pour les deux prochaines années sur le circuit PGA, et déjà qualifié pour le Masters d'Augusta 2012. De quoi changer une vie, après avoir tenu bon pour l'emporter suite à trois trous de barrages contre Robert Karlsson. Ç'aurait été trop bête d'échouer si près du but. L'homme du week-end: Robert Rock C'était le week-end des premières. Aussi solide que son patronyme, Robert Rock a remporté l'Open d'Italie, dont il n'a jamais lâché les commandes de jeudi à dimanche. Pour son 209e tournoi sur le circuit européen, l'Anglais a également décroché la première victoire de sa carrière. "Je suis très surpris de gagner au final, mais quand j'ai commencé dimanche matin, je me sentais bien et je me suis dit que c'était une chance qui ne se représenterait peut-être plus jamais dans ma carrière", a-t-il expliqué au site de l'European Tour. Rock s'est lancé après un joli premier tour en 64, pour enchaîner avec trois autres tours en 68, 68 et 67. La pression était pourtant forte jusqu'au bout, avec le retour express du surprenant Danois Thorbjorn Olesen, auteur d'une carte de 62 dimanche et qui a échoué à un petit coup seulement de la tête (à égalité avec Gary Boyd). "Ça a mis longtemps à venir, mais c'est incroyablement dur de gagner sur ce circuit." Lui aussi a droit à son exemption - sur le circuit européen - jusqu'à la fin de la saison 2013. Les Français Six Français étaient engagés sur les greens de l'Open d'Italie. Cinq ont passé le cut - le seul à échouer après deux tours a été Romain Wattel - mais aucun n'est parvenu à accrocher le top 10. Grégory Bourdy n'en a pas été loin, après un très bon premier tour en 64. Mais le Bordelais termine 11e, à six coups de Rock. Alexandre Kaleka avait réussi la même performance jeudi, mais a craqué pour échouer à la 39e place, cinq coups derrière Bourdy. Victor Dubuisson a fini à égalité avec Kaleka, mais aura au moins marqué le week-end par son incroyable carte de vendredi. L'espoir français a rentré une carte de... 62, soit onze coups de moins que la veille. "Des amis de Cannes sont venus me voir et j'ai passé une bonne soirée jeudi, expliquait simplement le Niçois au site de la Fédération française. Ça m'a permis d'oublier, du coup j'étais plus reposé et j'ai attaqué les drapeaux (...) Je n'ai pas trop pensé au score, encore moins au 59, je discutais avec mes amis sur le parcours, on a pas mal plaisanté et j'étais détendu." Enfin, Jean-Baptiste Gonnet a terminé 44e à une longueur de Dubuisson et Kaleka, mais six coups devant Christian Cévaër, 70e. Les dames Yani Tseng, la n°1 mondiale, a remporté dimanche le tournoi de Springfield, en livrant une prestation solide devant Cristie Kerr, sa dauphine au classement international qui était également la tenante du titre. Très régulière, avec quatre tours en 67, 66, 66 et 68, la Taïwanaise a devancé Kerr de trois coups, tandis que Paula Creamer et Brittany Lincicome (qui a remporté le tournoi de Galloway la semaine passée) complètent le podium à cinq longueurs de Tseng. Gwladys Nocera, seule Française engagée, n'a pas passé le cut pour la troisième fois en sept tournois depuis le début de sa saison sur le circuit LPGA. Sur le circuit européen, la Galloise Becky Brewerton a remporté le match-play de Tenerife, grâce à une ultime carte de 68 dimanche, dans un dernier tour qui opposait les huit dernières rescapées dans un format classique. Virginie Lagoutte-Clément a perdu son affrontement du premier tour, vendredi face à l'Australienne Nikki Garrett (5 et 4). Aucune autre joueuse française n'était présente en Espagne.