La Ligue promet des sanctions

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le président de la Ligue de football, Frédéric Thiriez, a réagi à la suite des incidents survenus samedi soir à Nice et Grenoble.

Depuis le début de la saison, les pelouses et les tribunes de Ligue 1 sont le théâtre de nombreux débordements: bombes agricoles, fumigènes, projectiles en tout genre. Samedi soir à l'occasion de la 6e journée, de nouveaux incidents ont eu lieu à Nice et Grenoble qui ont poussé le président de la Ligue, Frédéric Thiriez, à réagir."Notre football est pris en otage par des groupes violents qui sont ses pires ennemis". Frédéric Thiriez ne cachait pas sa colère, samedi soir, à l'issue d'une 6e journée de L1 qui, une fois de plus, a connu son lot d'incivilités. En difficulté depuis le début de la saison, les clubs de Nice et de Grenoble, hôtes ce week-end de Monaco et de Rennes, ont littéralement touché le fond à cette occasion, grevés outre la défaite par le comportement indigne d'une poignée d'indésirables.Au stade du Ray, alors que les Aiglons se dirigeaient sûrement vers leur quatrième revers de rang contre l'ASM (1-3), les forces de l'ordre ont ainsi dû intervenir, tandis que des supporters présumés tentaient de prendre d'assaut la tribune présidentielle. Et dans le même temps, sur une pelouse du stade des Alpes d'ordinaire sereine, une déferlante de pétards et de fumigènes contraignait l'arbitre, Clément Turpin, à interrompre la partie à deux reprises, alors que le GF38, toujours en quête de ses premiers points, sombrait devant le Stade Rennais (0-4). "Revenir à une situation normale dans nos stades""Des incidents graves", dixit le président de la Ligue de football professionnel (LFP) qui ont une fâcheuse tendance à se répéter ces dernières semaines. Déjà lors de la première levée de championnat, le match entre Grenoble et Marseille avait un temps été suspendu peu après le repos pour les mêmes faits. Des jets d'engins pyrotechniques parfois explosifs qui avaient également provoqué 20 minutes durant l'arrêt de la rencontre Nice-Montpellier le 29 août dernier. Puis, plus récemment, celui de la confrontation entre Monaco et Paris au Stade Louis-II."Il n'est pas question de les laisser continuer à agir, martelait samedi soir Frédéric Thiriez via un communiqué officiel de la LFP. Je vais me concerter avec les pouvoirs publics dès la semaine prochaine pour mettre au point toutes les mesures permettant de revenir à une situation normale dans nos stades." S'il n'y a pas encore eu d'incidents graves à déplorer cette saison suite à ces gestes répréhensibles, l'on se souvient qu'un jeune pompier avait été grièvement blessé à la main en octobre 2006, lors d'un match opposant Nice à Marseille. A l'époque, déjà, le football avait promis de sévir...