La tonitruante sortie de Maradona lors de la conférence d'après-match face à l'Equateur ne restera pas sans suite. Ainsi la Fifa, par la voix de son président, Sepp Blatter, a annoncé l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre le sélectionneur argentin, qui, de son côté, persiste et signe."Je ne m'excuserai pas, cela m'a soulagé. Je ne reviendrai pas en arrière". Maradona est clair, il ne regrette pas ses propos lâchés en conférence de presse d'après match après la qualification de l'Argentine pour la Coupe du monde 2010 face à l'Equateur (1-0). Le sélectionneur sud-américain avait notamment déclaré : "A ceux qui n'ont pas cru en moi - pardon aux dames, qu'ils me la sucent et continuent de me la sucer. Je dis blanc ou noir, je ne dirais jamais gris (sic)". Des propos pas vraiment du goût de la Fifa, qui, par le biais de son président, Sepp Blatter, a répondu."Nous n'avons pas d'autre choix que d'ouvrir une procédure disciplinaire contre le sélectionneur argentin Diego Maradona", a ainsi déclaré Joseph Blatter en déplacement au Caire où il assistait à la finale du Mondial des moins de 20 ans entre le Brésil et le Ghana. "Selon l'article 58.a, quiconque porte atteinte à la dignité d'une autre personne par ses actes ou ses paroles doit être sanctionné", a ajouté le président de la Fifa en précisant qu'il ne ferait aucun commentaire.Maradona: "Beaucoup de journalistes souhaitaient que la sélection ne se qualifie pas"De son côté, interrogé par la télévision argentine, "El Diez" s'est excusé...auprès des femmes. "Je demande pardon aux dames, à ma mère, aux femmes argentines, aux femmes uruguayennes, aux femmes du monde entier. Mais à elles seules. Pas aux autres", a ainsi déclaré le "Pibe de Oro", ne déviant pas des propos qu'il avait tenu un peu plus tôt sur la radio Radio Continental: "Chacun sait ce qu'il dit. Il me semble que beaucoup de journalistes souhaitaient que la sélection ne se qualifie pas pour le Mondial (...) Ceux qui ont parlé savent très bien que leur comportement était anti-argentin et ça, je ne le pardonne pas"