L'OM en tête grâce aux Ayew

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OLIVIER CHAUVET , modifié à

L'OM n'a pas laissé passer sa chance de s'installer en tête de la Ligue 1 aux dépens du Losc en s'imposant face à Nice (4-2), mercredi en match en retard de la 32e journée. Un succès acquis grâce aux frères Ayew, André, qui s'est offert un triplé, et Jordan, auteur d'une passe décisive et d'un but. Marseille est donc désormais leader avec un point d'avance sur Lille et cinq sur Lyon, vainqueur de Montpellier (3-2).

L'OM n'a pas laissé passer sa chance de s'installer en tête de la Ligue 1 aux dépens du Losc en s'imposant face à Nice (4-2), mercredi en match en retard de la 32e journée. Un succès acquis grâce aux frères Ayew, André, qui s'est offert un triplé, et Jordan, auteur d'une passe décisive et d'un but. Marseille est donc désormais leader avec un point d'avance sur Lille et cinq sur Lyon, vainqueur de Montpellier (3-2). Quatre jours après avoir conservé son titre en Coupe de la Ligue en s'imposant samedi en finale face à Montpellier (1-0), l'OM avait une occasion en or de s'emparer de la tête du classement de Ligue 1, suite au match nul de Lille à Lorient (1-1). Mais il fallait pour cela battre l'OGC Nice mercredi en match décalé de cette 32e journée. Mission réussie pour les Phocéens qui se sont imposés à l'issue d'un match spectaculaire (4-2) et restent ainsi sur une série de cinq matches sans la moindre défaite en championnat (quatre victoires et un nul) qui leur permet de s'installer de nouveau sur le trône, ce qui ne leur est arrivé qu'une fois cette saison. Pourtant, l'OM craignait cette équipe de Nice, invaincue depuis sept matches en championnat (3 victoires, 4 nuls) et revancharde après sa défaite de mardi dernier en demi-finale de la Coupe de France face au Losc (0-2). Dans une première période plutôt équilibrée, les Marseillais auraient pu obtenir un penalty suite à une faute de Civelli dans la surface (24e). L'ouverture du score va finalement venir sur corner pour l'OM avec l'aide d'Ospina. En effet, sur le centre enroulé de Valbuena, le portier colombien laisse échapper le ballon ce qui profite à Ayew qui fait trembler les filets à bout portant (1-0, 30e). Frustrés d'avoir cédé de cette manière, les Niçois accélèrent et auraient à leur tour pu obtenir un penalty suite à une main de Kaboré dans la zone de vérité (33e). Les hommes d'Eric Roy ne désespèrent pas pour autant et vont eux aussi marquer sur corner. Ben Saada se charge du coup de pied de coin. Fanni tente de dégager de la tête mais est contré involontairement par Diawara. A l'affût, Traoré fusille Mandanda (1-1, 42e). Une fin de match complètement folle Tout est à refaire pour l'OM en seconde période. Mais les troupes de Didier Deschamps, qui ont prouvé à plusieurs reprises depuis le début de la saison qu'elles pouvaient réagir dans l'adversité, vont une nouvelle fois faire preuve de leur tempérament. Alors que les Aiglons viennent de réclamer un penalty pour une sortie de Mandanda dans les pieds de Traoré (57e), c'est encore Ayew qui fait la différence, bien aidé par son frère cadet. Lancé dans la profondeur côté droit par Valbuena, Jordan, entré quelques minutes plus tôt à la place de Gignac, adresse un centre au cordeau pour son aîné, qui, à la limite du hors-heu, se jette pour tromper Ospina une nouvelle fois (2-1, 60e). Sonnés, les Niçois, qui étaient parvenus à arracher la victoire au match aller au Stade du Ray grâce à un but de Faé dans les arrêts de jeu (1-0), tentent de riposter mais Jordan Ayew, suite à un centre en retrait de Fanni, ajoute un troisième but d'une très belle frappe enroulée (3-1, 80e). La fin du match devient folle et Bamogo obtient un penalty après avoir été accroché par Diawara. L'ancien Marseillais tente de se faire justice lui-même, mais Mandanda sort sa tentative (85e). De retour après de longs mois d'absence, Hellebuyck trouve ensuite la barre (88e). Tout heureux d'avoir évité la réduction du score qui risquait de leur faire vivre une fin de match irrespirable, les Phocéens marquent un quatrième but en contre par l'inévitable Andre Ayew, qui reprend de la tête un nouveau centre de Fanni (4-1, 90e). Pas de quoi pour autant doucher définitivement les espoirs des Aiglons, qui marquent à leur tour, grâce à une tête de Civelli consécutive à un coup franc excentré (4-2, 93e). Sans démériter, l'OGC Nice a fait preuve de trop de largesses défensives pour espérer ramener un point du Vélodrome et reste du coup concerné par le maintien. Les Niçois sont 14e avec trois points d'avance sur le premier relégable, Caen. Pas toujours serein, mais déterminé et sûr de sa force, Marseille est, de son côté, plus que jamais candidat à sa propre succession...