Lourdement battu par le Real Madrid mercredi en Ligue des champions (0-3) et défait à Valenciennes lors de la dernière journée (2-3), l'Olympique de Marseille n'aura pas le droit à l'erreur, dimanche lors de la réception de Monaco pour le compte de la 8e journée de Ligue 1."On ne s'est pas encore relevé. On saura après le match contre Monaco si ces deux défaites sont véritablement oubliées". Fabrice Abriel est honnête, les deux défaites de rang subies par l'OM à Valenciennes, puis à Madrid, sont encore dans les têtes. Néanmoins, le milieu de terrain marseillais ne tirent pas les mêmes enseignements de ces deux revers. "Le contenu n'est pas le même. Après Valenciennes, on se posait beaucoup de questions, après Madrid, on s'en pose encore mais ce ne sont pas les mêmes. On a quelques repères intéressants", explique ainsi l'ancien Lorientais sur le site officiel du club provençal.La victoire au Vélodrome face à Monaco ce dimanche s'annonce donc indispensable pour conclure cette semaine sur une note positive et confirmer les bonnes choses entrevues à Bernabeu. "On se doit de gagner. On se doit désormais de bien terminer la semaine par une victoire. D'autant plus que ce match se joue à domicile", souligne ainsi Steve Mandanda. Face au club qui l'a révélé eu poste d'entraîneur, Didier Deschamps compte donc s'appuyer sur les 50 première minutes de son équipe sur la scène européenne. "Il faut s'appuyer sur cette idée commune de faire les efforts quand l'équipe n'a pas le ballon, ils savent le faire, ils peuvent le faire", martèle l'ancien champion du monde.Alonso: "On ira là-bas pour les trois points"Du côté de Monaco, on s'avance sans bruit et avec un statut d'outsider revendiqué. "Il faudra jouer sur nos forces actuelles mais aussi espérer que l'OM ne soit pas dans un bon jour", prévient Guy Lacombe sur le site officiel de l'ASM. Défaits à domicile face à Saint-Etienne, les Monégasques sont tranquillement installés dans le ventre mou du classement et abordent ce déplacement sans pression, mais avec de l'ambition. "Je pense que l'équipe la plus dure à battre, c'est Bordeaux. Après, tout peut arriver, même contre une grosse équipe comme l'OM. On ira là-bas pour les trois points", espère pour conclure le capitaine argentin des Rouge et Blanc, Alejandro Alonso.