L'OL imite l'OM

  • Copié
Alexandre SARKISSIAN , modifié à
A l'image de son homologue marseillais, vainqueur 2-0 la veille à Rennes, Lyon a préparé comme il fallait son rendez-vous européen de la semaine prochaine à Madrid, en s'imposant samedi à Sochaux sur le même score, dans cette 27e journée. Et comme les champions de France, les hommes de Puel reviennent provisoirement à un point des co-leaders, Lille et Rennes.

A l'image de son homologue marseillais, vainqueur 2-0 la veille à Rennes, Lyon a préparé comme il fallait son rendez-vous européen de la semaine prochaine à Madrid, en s'imposant samedi à Sochaux sur le même score, dans cette 27e journée. Et comme les champions de France, les hommes de Puel reviennent provisoirement à un point des co-leaders, Lille et Rennes. Le plein de confiance avant Madrid. Lors de son arrêt à la station d'Auguste-Bonal ce samedi, l'OL a parfaitement négocié ce rendez-vous de la 27e journée en s'imposant sans trembler, sur le même score obtenu par l'OM la veille à Rennes (2-0). Et comme l'autre club français encore en vie en Ligue des champions, la formation de Puel s'est donné de la joie avant les huitièmes de finale retour. Même si le Real de Benzema et Mourinho devrait évidemment afficher une opposition bien plus coriace que celle proposée par les joueurs de Gillot. Il y a quelques semaines encore, ce déplacement à Sochaux aurait constitué, c'est sûr, un véritable casse-tête pour n'importe quel visiteur. Mais le Lyon du printemps approchant est bien plus compact, affûté physiquement et donc difficile à déstabiliser, fut-il par la jeunesse talentueuse du Doubs. Et une fois de plus, la doublette Lisandro-Gomis a permis aux Gones de débloquer la situation assez tôt dans la rencontre. Et Gomis de démontrer qu'il n'est pas qu'un joueur physique. La passe qu'il a délivrée pour Lisandro à l'occasion de l'ouverture du score en est un excellent exemple. Il fallait que l'ex-Stéphanois, en position de pivot, caresse le cuir pour trouver l'Argentin dans la course avant que ce dernier, d'un plat du pied droit maîtrisé, trompe facilement Cros, titulaire de dernière minute après le forfait de Richert (0-1, 22e). Et quoi de plus normal pour une équipe lyonnaise dominatrice dès l'ouverture des débats... Lisandro, justement, aurait déjà dû trouver les filets sur deux occasions nettes (8e, 13e). Gomis vendange Par des transmissions rapides, la formation de Claude Puel bouscule les Sochaliens. Ces derniers doivent attendre une vingtaine de minutes et une tentative de Sauget pour se montrer enfin (19e). Ils se contenteront de ça jusqu'à la pause. Privés d'occasions, les hommes de Gillot ne pouvaient que réagir au retour des vestiaires. C'est ce que l'on a cru mais voilà le pointu de Gomis obligeant Cros à la parade dès les premières minutes (51e), symbole de l'emprise de l'OL sur la rencontre. Lyon accélère, comme Bastos sur le côté gauche avant d'être taclé par-derrière (53e). Maïga, averti à la demi-heure, échappe à l'exclusion par l'immense tolérance de Jean-Charles Cailleux. Encore un bon sujet à polémique pour les débats du lundi. Malgré ses alertes, Sochaux enchaîne les corners et les coups de pied arrêtés. Suite à un coup franc et une sortie aventureuse de Lloris, Perquis reprend de la tête le ballon finalement sauvé par Toulalan sur sa ligne dans une position quasi miraculeuse (61e). Bonal pousse à nouveau, mais trois minutes suffisent pour glacer l'ambiance. Juste après la sortie précoce de Lisandro (62e), préservé en vue du choc face au Real, Pjanic doublait la mise, bien servi par Pied (0-2, 63e). Les dernières minutes offrent ensuite des immenses boulevards aux Lyonnais, dont ne profiteront pas Bastos (83e) et surtout Gomis (88e, 89e). Pendant que l'ex-Stéphanois rumine sur ses deux beaux ratés, son équipe maintient la pression sur les co-leaders, Lille et Rennes, qui ne comptent qu'un point d'avance samedi soir au classement. On avait presque oublié que Cris, Gourcuff et Cissokho manquaient à l'appel.