L'Inter est de retour

  • Copié
Thomas SINIECKI , modifié à
Grâce à des buts de Sneijder et Eto'o dans les vingt dernières minutes, l'Inter Milan décroche un succès importantissime sur la pelouse de la Sampdoria Geênes (2-0), lors de la 27e journée de Serie A. Les Intéristes n'ont pas brillé, mais seule la victoire est belle. Très belle même en l'occurrence, puisque les hommes de Leonardo reviennent à deux points du Milan, en attendant le match du leader face à Naples lundi.

Grâce à des buts de Sneijder et Eto'o dans les vingt dernières minutes, l'Inter Milan décroche un succès importantissime sur la pelouse de la Sampdoria Geênes (2-0), lors de la 27e journée de Serie A. Les Intéristes n'ont pas brillé, mais seule la victoire est belle. Très belle même en l'occurrence, puisque les hommes de Leonardo reviennent à deux points du Milan, en attendant le match du leader face à Naples lundi. Les pieds droits magiques de Wesley Sneijder et Samuel Eto'o ont encore frappé. Alors que Luigi-Ferraris, jusqu'au subtil coup franc de la 73e minute frappé par le Néerlandais, avait surtout vu le fameux, immense et ridicule bonnet noir de Julio Cesar, et aussi une prestation intéressante de ses protégés de la Samp' - quand même -, Sneijder a débloqué un match assez cadenassé. Le 0-0 semblait promis, alors que l'ancien chouchou de Gênes Giampaolo Pazzini s'est montré assez discret, comme désireux de ne pas faire de mal à son ancienne équipe à laquelle il continue encore de clamer son amour. Sans se montrer flamboyant, loin de là, l'Inter de Leonardo réussit quoi qu'il arrive l'excellente opération de cette 27e journée (en plus de mettre fin à une série de trois matches sans victoire face à la Samp'). En attendant le choc Milan-Naples de lundi, les champions du monde reviennent à deux points de leurs rivaux, toujours leaders. Et en cas de victoire du Milan ou même de match nul, l'Inter sera deuxième. Que du bon donc pour les Nerazzurri, totalement revenus dans la course au titre et qui ont, dimanche, gagné un de ces matches qu'il faut savoir remporter, même en ne jouant pas à la perfection. Eto'o avait encore du jus Un premier coup franc de Sneijder (déjà...) bloqué par Curci amorce, au quart d'heure de jeu, la seule vraie bonne période de l'Inter dans ce match. Le public de Luigi-Ferraris siffle ses protégés, à la stratégie trop défensive pour espérer quoi que ce soit. Dans un premier temps en tout cas. Car Dessena (28e), Maccarone (36e), Ziegler (39e) et surtout Poli, qui frappe le poteau (43e) inquiètent ensuite Julio Cesar. En guise de timide réponse, Eto'o bute sur Curci juste avant le repos, d'une frappe trop molle (45e+1). Au retour des vestiaires, le match tombe dans un rythme vraiment tranquille, trop tranquille. Maccarone est à deux doigts de troubler la quiétude ambiante à l'heure de jeu, mais Julio Cesar sort bien, toujours vêtu de son formidable couvre-chef (62e). Une courte éclaircie dans une partie fermée à double tour, jusqu'à cet arc-en-ciel de Sneijder, qui enroule sa frappe du droit sur coup franc le long du poteau gauche de Curci (0-1, 73e). Alors que le Néerlandais tape le poteau quelques minutes plus tard, toujours sur coup franc (80e), le public de Luigi-Ferraris peut aussi assister au bal des anciens. Entendez par là d'anciens joueurs de chacune des deux équipes, avec l'entrée de l'ex-Intériste Biabiany (77e) et la sortie de Pazzini (88e), joliment ovationné par ses anciens supporters. Lui, en même temps, ne leur a pas fait beaucoup de mal. Au contraire de Sneijder, mais aussi d'Eto'o, qui survole la fin de match. Curci parvient à s'imposer à deux reprises devant le Camerounais (88e, 90e+3), mais pas trois. Dans les toutes dernières secondes du temps additionnel, le meilleur buteur de l'Inter parachève le succès des siens, en soliste dans la surface (0-2, 90e+4). On en oublierait presque que, pendant 73 minutes, les Nerazzurri ont peiné. Mais seul le classement a une véritable valeur. Et aujourd'hui, il vaut de l'or pour l'Inter.