L'Atletico en quête d'exploit

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Michael BALCAEN , modifié à
Un derby est un moment à part à Madrid. Surtout pour un Atletico qui vit dans l'ombre du Real et rêve de reprendre les clés de la ville, jeudi à 22 heures en quart de finale retour de la Coupe du Roi. Une envie douchée par le succès des Merengue 3-1 au match aller. Un Real qui possède ainsi une vraie marge de manoeuvre. Sans le « Kun » Agüero, les coéquipiers de Forlan sont donc condamnés à l'exploit.

Un derby est un moment à part à Madrid. Surtout pour un Atletico qui vit dans l'ombre du Real et rêve de reprendre les clés de la ville, jeudi à 22 heures en quart de finale retour de la Coupe du Roi. Une envie douchée par le succès des Merengue 3-1 au match aller. Un Real qui possède ainsi une vraie marge de manoeuvre. Sans le « Kun » Agüero, les coéquipiers de Forlan sont donc condamnés à l'exploit. Les Socios de l'Atletico attendent ça depuis si longtemps... Déboulonner l'envahissant voisin du Real Madrid n'est pas chose aisée, ils le savent. Le match aller des ces quarts de finale de la Coupe du Roi leur a d'ailleurs rappelé une dure réalité puisque les hommes de José Mourinho ont su revenir après l'ouverture du score de Diego Forlan pour prendre les devants et assommer les Matelassiers dans le temps additionnel (3-1). Un score à l'ampleur sévère qui contraint l'Atletico au match parfait ce jeudi. Qu'importe pour les chauds supporters qui ont profité du large succès acquis dimanche au Vicente Calderon face à Majorque en championnat (3-0) pour rappeler l'importance du prochain match devant le Real Madrid. Il conviendra de jouer, de briller et de gagner. "Le message du public est compris. Nous connaissons l'importance du match face au Real Madrid. On sait ce que représente ce rival et on va tenter de gommer le contretemps dû au fait de posséder un jour de moins (que le Real qui a joué samedi) pour préparer le choc", concède Quique Sanchez Flores dans les colonnes de Marca. Sortir de la zone de turbulences Un entraîneur discuté en interne pour des prises de position franches et un caractère bien trempé. Mais l'Atletico a remporté la dernière Ligue Europa sous ses ordres et, malgré quelques résultats négatifs en Liga, pointe tout de même à la sixième place à mi-parcours soit dans une position d'Européen qui fait figure de service minimum. Car cette position au classement ne peut occulter une autre réalité : la quatrième place actuellement détenue par Valence est tout de même à sept longueurs. "On a la sensation d'avoir 4 ou 5 points de retard. Avec 5 points de plus, on serait heureux. On sait que ce n'est pas la meilleure période mais on va aller de l'avant comme on l'a fait la saison dernière", plaide, toujours dans les colonnes de Marca, l'entraîneur de l'Atletico. Sortir les joueurs d'une zone de turbulences qui traîne en longueur et qui revient comme une vilaine récurrence. C'est dans ce contexte qu'arrive le Real Madrid. "Il faut jouer et marquer rapidement. La difficulté est maximum mais j'ai confiance en mes joueurs et dans ce public ? Je regrette seulement qu'on n'ait pas respecté l'Atletico en ne tenant pas compte qu'on a joué lundi soir. On va essayer de surpasser cette difficulté", ajoute Quique Sanchez Flores. Battre un Real tenu en échec contre Almeria (1-1) et donc aux abois serait une grosse performance. De celle qui donne des ailes pour la suite d'une saison.