Kombouaré: "On n'a pas douté"

  • Copié
Propos recueillis par PAUL ROUGET , modifié à
Qualifié pour les 16es de finale de la Ligue Europa après son succès face à Séville (4-2), jeudi soir au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain savoure, à l'image de son entraîneur Antoine Kombouaré, qui reconnaît toutefois que lui et ses hommes ont été "un peu perturbés" par l'égalisation andalouse avant de réussir une nouvelle fois à "repartir de l'avant."

Qualifié pour les 16es de finale de la Ligue Europa après son succès face à Séville (4-2), jeudi soir au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain savoure, à l'image de son entraîneur Antoine Kombouaré, qui reconnaît toutefois que lui et ses hommes ont été "un peu perturbés" par l'égalisation andalouse avant de réussir une nouvelle fois à "repartir de l'avant." Antoine, que ressentez-vous après cette large victoire face à Séville (4-2), synonyme de qualification pour les 16es de finale de la Ligue Europa ? C'est une énorme satisfaction. Je suis surtout fier de la prestation des joueurs, car il y avait une très belle équipe en face. On a été énorme, même si voir Séville revenir au score nous a un peu perturbés. Il fallait un grand PSG ce soir et on répondu présent. Êtes-vous passé par tous les sentiments en première mi-temps, après vous être faits rejoindre à 2-2 en l'espace de quelques minutes ? Non, pas vraiment. J'avais une grande confiance en l'équipe et le sentiment que c'était un match qu'on pouvait gagner, même si Séville a eu le ballon en début de match. Mais on a su mettre cette équipe en grande difficulté. Et si on a marqué deux buts coup sur coup, on a dû rectifier certaines choses à la mi-temps car on a défendu en reculant, on n'a pu empêcher les centres des joueurs extérieurs et on n'a pas été capable de gagner les duels à la réception de ces centres. Mais, dans l'ensemble, c'est une grosse performance. Et comment expliquez-vous cette égalisation ? Par de la déconcentration ? Il y a eu, inconsciemment, un peu de relâchement. Mais il faut aussi mettre en avant cette équipe de Séville qui a de la qualité, de l'orgueil. Ils ont su réagir après avoir encaissé les deux buts et ils nous ont posé des soucis. Mais ce qui est bien, c'est qu'on n'a pas douté. On a réussi à repartir de l'avant et le but de Nenê juste avant la mi-temps nous a fait beaucoup de bien. "La première place, c'est très important" Nenê et Guillaume Hoarau ont été remplacés en seconde mi-temps, car vous pensiez que la victoire était alors acquise ? C'est vrai qu'on avait alors le match bien en mains. Mais c'est surtout dans l'optique de la préparation du match de dimanche (face à Brest, ndlr) que j'ai fait souffler Hoarau, Nenê, et aussi Bodmer. Je n'ai pas non plus eu le sentiment de perdre le fil en faisant entrer Peg (Luyindula) et Ludo (Giuly), des joueurs qui peuvent aussi apporter énormément. Vous avez fait évoluer ce soir Mathieu Bodmer, auteur de l'ouverture du score, en soutien de Guillaume Hoarau. Comment l'avez-vous jugé à ce poste plus avancé ? J'ai vu un très bon Mathieu Bodmer. Capable d'être décisif, on l'a vu sur le premier but, d'être très présent offensivement et dans les duels. Et aussi ce qu'on attend de lui, cette faculté à orienter le jeu et à trouver très vite ses attaquants. Après je pense que c'était le bon moment pour le mettre là. Je l'avais fait jouer un peu plus bas parce que j'avais besoin de le voir travailler physiquement. Là il est beaucoup mieux et à ce poste là il faut faire des courses, presser et soutenir l'attaquant, ce qu'il a bien fait. Racontez-nous votre expulsion, en début de seconde mi-temps... J'ai eu la réaction de quelqu'un qui a eu très peur, après le tacle très appuyé de Romaric sur Chantôme. Je suis sorti de ma zone et l'arbitre m'a renvoyé en tribune, tout simplement. Mais j'ai été respectueux. Un mot pour finir sur la première place du groupe, que vous irez jouer à Lviv le 15 décembre... C'est très important. Tout simplement car ça nous permettra de recevoir lors du match retour en seizièmes de finale.