Karabatic: "On peut gagner partout"

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Propos recueillis par Benoît CONTA , modifié à
Alors que Montpellier fait un début de championnat idéal, Nikola Karabatic ne boude pas son plaisir. Deux semaines après avoir battu Kiel, les Héraultais se déplacent cette fois à Copenhague, l'autre gros calibre de la poule, dans le cadre de la 4e journée. Une rencontre que l'arrière international aborde avec prudence.

Alors que Montpellier fait un début de championnat idéal, Nikola Karabatic ne boude pas son plaisir. Deux semaines après avoir battu Kiel, les Héraultais se déplacent cette fois à Copenhague, l'autre gros calibre de la poule, dans le cadre de la 4e journée. Une rencontre que l'arrière international aborde avec prudence. Nikola, peut-on dire que le début de saison de Montpellier est sans nuage ? Pour l'instant, c'est un début de saison parfait. Déjà, on a gagné le premier titre, avec le Trophée des champions, contre Chambéry. On a eu un super début de championnat, où est allé gagner à Toulouse, on gagne à domicile face à Nantes et Istres. On gagne aussi à Dunkerque et Ivry, qui sont des déplacements difficiles. Après, ce qui nous satisfait encore plus, c'est qu'on soit allé gagner à Kiel, qui est pour moi la meilleure équipe au monde actuellement, avec le meilleur effectif. C'est génial, c'est vraiment un match référence. C'est un match qui est dans la lignée de ce que l'on fait depuis l'année dernière, et qui montre qu'on continue de progresser en Ligue des champions. Êtes-vous satisfait de l'intégration des recrues slovènes, Dragan Gajic et Primoz Prost ? Super satisfait. Aussi bien Prost, le gardien, qui est en super forme et qui a fait de supers matches. Vous attendiez-vous à le voir à un tel niveau ? Non, je ne l'avais pas vu souvent jouer, et je ne m'attendais pas forcément à le voir jouer à ce niveau. En plus c'est un super mec. Quant à "Gajo", c'est un des meilleurs ailiers droits au monde, et il nous apporte toute son efficacité, son envie et sa connaissance du hand. Ils sont également très enthousiastes, et ça en fait de supers joueurs pour une équipe parce qu'ils apportent beaucoup de bonheur. On voit qu'ils sont heureux d'être avec l'équipe, de se déplacer. "On a pris conscience de nos forces" Y a-t-il une inquiétude sur les blessures de Michaël Guigou, qui semble avoir du mal à stabiliser son état de santé ? On a eu peur après le match à Kiel. Il n'a pas pu finir le match, donc on a eu peur que ça soit de nouveau ses adducteurs qui aient lâché. Finalement, ce n'était pas ça, et il devrait pouvoir jouer dimanche. J'espère qu'il va être enfin libéré de tous ses pépins. Il a beaucoup travaillé pour revenir en forme et être compétitif, donc j'espère qu'il va être tranquille avec ça. Vous allez affronter Copenhague, la troisième grosse équipe du groupe, comment abordez-vous ce match ? On va l'aborder comme le match de Kiel. On sait désormais qu'on a le potentiel, on a pris conscience de nos forces. On sait que l'on peut gagner partout. Mais Copenhague a un super effectif, ils ont recruté de gros joueurs, notamment à Rhein-Neckar. Ça va être aussi dur que Kiel, et ça va être un gros match. Vous les avez joué cet été en amical, pour une lourde défaite (39-28), y a-t-il des enseignements à en tirer ? On savait qu'on allait les jouer donc Patrice Canayer a fait exprès de faire tourner les joueurs. Il a laissé quelques joueurs au repos, il n'a pas voulu se livrer. Après, on n'a pas fait exprès de perdre de onze buts, on aurait préféré gagner ! (rires) Vous allez jouer face à Mikkel Hansen, l'une des nouvelles stars du handball mondial, qui vous a cité en exemple, est-ce que ce genre de déclaration vous fait plaisir ? Ça fait toujours plaisir d'entendre cela de la part de très bons joueurs. On s'était livré un petit match lors de la finale du Mondial, et on avait inscrit 10 buts chacun. Je suis très heureux d'en être sorti gagnant. C'est un très bon joueur, et ça va être dur de gagner là-bas.